samedi 11 avril 2009

Poissons, crustacés et mollusques ... Les oubliés de la protection animale.



 Le gros problème avec les poissons, et les "fruits de mer" c'est qu'ils sont très peu "humanisables" Ils ne sont pas "mignons", ils ne crient pas quand ils souffrent. Beaucoup de personnes classent même ces deux catégories "en dessous" des autres animaux (les mammifères en général) et certaines personnes se disent même végétariennes tout en continuant de manger poissons et crustacés. (On a déjà vue la définition du mot "végétarien", je ne reviens pas dessus).

 Non les poissons ne poussent pas dans les champs, les crevettes ne sont pas cueillis dans les arbres et les moules et les huitres ne jonchent pas le sol comme de simple cailloux. Ce sont des ANIMAUX, qui certes ont une vie bien peu passionnante d'un point de vue anthropocentrique, mais ils ont une vie, et c'est juste tellement LA LEUR.

Les POISSONS

 Oui les poissons souffrent quand ils sont remontés des grands fonds par des filets, que leur vessie natatoire éclate, que leur yeux sortent de leurs orbites, ou que leur estomac et leur œsophage ressortent par la bouche tellement la différence de pression est importante. Pour ceux qui sont pas encore mort, c'est l'exposition à l'air libre qui les font agoniser. C'est un peu comme si on se noyait je pense dans le sens inverse pour nous en fait... 

 Je recommande la brochure POISSON LE CARNAGE qui témoignent assez bien de l'ampleur de dégats de la pêche.

LES CRUSTACÉS :


 Concernant les homards : « Leur système nerveux sophistiqué les rend sensibles à la douleur : les nœuds neuraux sont dispersés sur tout le corps et ne sont pas centralisés dans le cerveau, ce qui signifie qu’ils sont condamnés à souffrir jusqu’à ce que leur système nerveux soit complètement détruit. Séparer la moelle épinière et le cerveau en coupant l’animal en deux fait même sentir la douleur à chacune des parties encore vivantes ! »

Le homard ne dispose pas du mécanisme dont disposent les humains (entre autres), qui fait qu’en cas de douleur extrême un choc intervient pour court circuiter la sensation.
 Or, d’après le Dr Robb, de l’université de Bristol, " un homard plongé directement dans l’eau bouillante reste vivant quelques quarante secondes - quarante secondes de souffrance. Placé dans de l’eau froide portée à ébullition, il peut survivre pendant cinq minutes. Tué par la méthode industrielle qui consiste à l’immerger tout simplement dans de l’eau douce, il agonise pendant deux heures… "

De leur capture jusqu’à la fin de leurs misères, ils doivent aussi endurer une privation quasi totale de mouvements pendant des semaines dans de minuscules cages métalliques dans les entrepôts, dans les aéroports, puis dans les chambres frigorifiques, puis dans les aquariums, les grands magasins et les restaurants. Par facilité, mais aussi pour éviter qu’ils ne salissent leur cage de leurs déjections, on les laisse jeûner pendant tout ce temps ; pour cette raison, de crainte que, affamés, ils ne s’en prennent les uns aux autres, on les laisse tout ce temps avec les pinces liées avec un ruban adhésif. Plus de 80 millions de homards vivent ce calvaire chaque année de par le monde.»


Source :  végétarisme.fr Gaïa et S. O'Nell, Courrier International n° 474 décembre 1999, C; Gericke, Tierrechte n° 22 novembre 2002.

Les MOLLUSQUES

Il parait qu'une huitre ne ressent rien quand on la déchire vivante et qu'on lui fou de l'acide (jus de citron) dans ses plaies béantes.... il parait ....
A mon avis oui, vue comment elle se rétracte, c'est pas pour rien, je pense qu'elle souffre et que ce n'est pas un automatisme. Les mollusques sont des animaux, mais le degré de complexité du système nerveux peut être très variable au sein d'un même ordre: ainsi, les cephalopodes (pieuvre, calmar, seiche...) qui appartiennent à l'ordre des mollusques ont un cerveau organisé et font preuve d'une certaine intelligence.
En ce qui concerne la souffrance, la notion de douleur et ses manifestations peuvent aussi être très variables d'une espèce à l'autre. Le message de la douleur existe toujours lors de destruction cellulaire, mais sa manifestation comportementale ne nous est pas forcement visible.

Outre le fait que des milliers d'individus sont arrachés des océans et agonisent. La pêche décime peu à peu les populations marines.

Les biologistes estiment qu'il reste encore entre 500 000 et 5 millions d'espèces marines à découvrir. Cependant, bon nombre de ces espèces sont gravement en danger à cause de la pratique de pêche la plus destructrice au monde : le chalutage de fond.

"Notre appétit pour le poisson dépasse les limites écologiques de nos océans avec un impact dévastateur sur les écosystèmes marins. Les scientifiques mettent en garde contre les conséquences de la surpêche, qui entraîne des changements importants et parfois irréversibles pour nos océans."

Dans de nombreux lieux de pêche, les poissons capturés ne sont pas ceux ciblés et, dans de nombreux cas, ils sont simplement rejetés à la mer, morts ou en train de mourir. Dans certaines pêcheries de chalutage de crevette, le rejet peut représenter 90 % de la prise. D'autres pêcheries tuent des oiseaux marins, des tortues et des dauphins, parfois en grands nombres.

Jusqu'à 27 MILLIONS de "prises accessoires" sont pêchées et rejetées, mortes ou agonisantes dans les océans. Il a été estimé que 100 millions de requins et de raies au total sont capturés et rejetés chaque année. Environ 300 000 cétacés (baleines, dauphins et marsouins) meurent également dans les prises accessoires chaque année car ils ne peuvent s'échapper lorsqu'ils sont pris dans les filets.

source : greenpeace

Voici une petite liste a faire diffuser aux personnes qui mangent du poisson. Ceux ci sont en voie de disparition. Il faut boycotter leur consommation.

Etat des "stocks" des poissons gravement menacés :



  •  L’anchois : de France, Espagne

  • Le caviar, l’esturgeon : : risque de PCB, de dioxines, de pesticides et de mercure

  • Le thon rouge de Méditerranée : les captures ont diminué de moitié en Méditerranée. Poids minimal de capture de 30kg. On craint qu’au rythme actuel, l’espèce sera quasiment disparue d’ici 2 à 3 ans.

  • La lotte, baudroie : de l’Atlantique Nord

  • Le Lieu, colin d’Alaska : pêché en Pacifique Nord

  • Le Carrelé, plie : de l’Atlantique Nord

  • Le merlu : aussi appelé « colin » a vu le nombre de poissons géniteurs divisé par 2 en 20 ans

  • Le flétan : de l’Atlantique Nord

  • La lotte : d’Europe, rique de de dioxyne et pesticides (aquaculture)

  • La sole de la mer du Nord : de l’Altantique Nord et surexploitée, notamment dans la Manche, la sole est en grave danger. Taille minimale de capture de 24 cm.

  • Le Haddock

  • Le cabillaud : stock divisé par 5 en 20 ans, surtout en Europe, en voie de disparition.

  • La dorade rose : a disparu, ou presque, du golfe de Gascogne

  • L’empereur : menacé de disparition d’ici 3 à 5 ans. Cette espèce des grand fonds à la croissance lente, a une maturité sexuelle tardive et se reproduit peu. Pas de taille minimum pour sa capture.

  • L’espadon : très menacé

  • Le saumon sauvage d’Atlantique : ce poisson, 2 fois moins nombreux qu’il y a 20 ans , ne se reproduit plus dans 15% des rivières où on le voyait habituellement. Taille minimum de capture : 50 cm.

  • Le grenadier de roche : plutôt laid à regarder, ce poisson de grand fond est menacé de disparaître d’ici 3 à 5 ans. Pas de taille minimale de capture.

  • Le pangasius du Vietnam (aquaculture)

  • Le Thon rouge : des grandes surfaces européennes, dont Auchan et Wal-Mart, appellent à une réduction par deux des quotas de thon rouge dans l’Union européenne. Elles ont signé une lettre adressée à la Commission car, selon ces enseignes, ce poisson pourrait bientôt disparaître de la mer Méditerranée.

  •  Le sébaste d’Atlantique Nord



  • (source : consoglobe.com)