samedi 31 janvier 2009

Raisons éthiques et philosophiques

Première raison, celle qui m'a fait changer radicalement le point de vue sur mon mode de vie.

Les animaux sont des êtres vivants “sentients” : il ressentent la douleur et ont une conscience perceptive. Ils ont leurs propres intérêts à vivre et une volonté de vivre. La majorité des gens prétendent se soucier des animaux, les aimer et les respecter. Nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il est immoral de faire souffrir les animaux si cela n’est pas nécessaire. Or, l’exploitation animale n’est pas nécessaire. Nous utilisons les animaux pour en retirer du plaisir ou du divertissement. Nous pouvons très bien vivre sans manger de produits d’origine animale, sans nous vêtir de la peau des animaux et sans utiliser de produits testés sur animaux, etc. Nous utilisons les animaux par habitude. Pourtant le fait de faire quelque chose depuis longtemps ne signifie pas que c’est éthiquement acceptable : les hommes font la guerre depuis toujours et cela n’est pas pour autant acceptable. (source, www.vegan.fr)

Ôter la vie d'un être vivant, pour son propre petit plaisir gustatif, relève de l'égoïsme pur et dur. Il en va de même pour l'habillement. Ainsi que les cosmétiques testés... Oui je sais vous allais me dire "c'est normal de manger de la viande, c'est dans la nature de l'homme" Qu'est ce que la normalité ? Manger du cadavre sans se demander vraiment ce que c'est ? "ouai bof un bout de viande, un steak emballé dans une barquette avec du cellophane". hum certes les industriels font tous pour nous rappeler que l'on est en train de manger de la "viande" mais certainement pas un bout de chair provenant d'un être vivant animal. Porter la peau d'un mort sur le dos ? Utiliser un produit testé dans les yeux de centaines de lapin alors que le produit non testé équivalent existe et ne cause AUCUNE souffrance inutile ?? pouah mais non !! ouvrez les yeux ! ne participez pas à ça quoi ! Alors pourquoi accepter la mort d'un animal pour se nourrir ? ou pour se vêtir ? qu'est ce qui différencie les animaux non humains, des animaux humains ? la parole ? la conscience ? l'apte à réléchir et agir en conséquence ? hum. Est ce que ces raisons sont valables pour accepter la mise à mort d'un animal ? non je ne crois pas. Surtout que c'est bien trop facile. Ce n'est pas vous qui mettez à mort la pauvre bête.. D'ailleurs qui peut tuer un animal de ses propres mains ? peu de gens.. très peu de gens ...

Le spécisme :

Le spécisme est à l'espèce ce que le racisme et le sexisme sont respectivement à la race et au sexe : la volonté de ne pas prendre en compte (ou de moins prendre en compte) les intérêts de certains au bénéfice d'autres, en prétextant des différences réelles ou imaginaires mais toujours dépourvues de lien logique avec ce qu'elles sont censées justifier.

En pratique, le spécisme est l'idéologie qui justifie et impose l'exploitation et l'utilisation des animaux par les humains de manières qui ne seraient pas acceptées si les victimes étaient humaines.

Les animaux sont élevés et abattus pour nous fournir de la viande ; ils sont pêchés pour notre consommation ; ils sont utilisés comme modèles biologiques pour nos intérêts scientifiques ; ils sont chassés pour notre plaisir sportif.

La lutte contre ces pratiques et contre l'idéologie qui les soutient est la tâche que se donne le mouvement de libération animale. (source)

Les six positions en faveur des droits des animaux Tirés de ce site " les Droits des animaux: L'approche abolitionniste" de gary francione

  1. La position en faveur des droits des animaux soutient que tous les êtres sensibles, humains ou nonhumains, ont un droit : le droit fondamental de ne pas être traités par d’autres comme leur propriété.
  2. La reconnaissance de ce seul droit fondamental signifie que nous devons abolir, et non pas seulement réglementer, l’exploitation animale institutionnalisée - parce que se contenter de réglementer renforcerait l’idée que les animaux sont la propriété des humains.
  3. Tout comme nous rejetons le racisme, le sexisme, la discrimination en fonction de l’âge et l’homophobie, nous rejetons le spécisme. L’espèce à laquelle appartient un être sensible n’est pas une raison permettant de lui refuser la protection offerte par ce droit fondamental, pas plus que la race, le sexe, l’âge ou l’orientation sexuelle ne sont des raisons d’exclure d’autres humains de la communauté morale.
  4. Nous admettons qu’il n’est pas possible d’obtenir l’abolition immédiate du statut de propriété des nonhumains, mais nous appuierons seulement les campagnes et les actions qui font explicitement la promotion de l’objectif abolitionniste. Nous n’appuierons aucune action qui vise prétendument à « améliorer » la réglementation de l’exploitation animale. Nous rejetons toute campagne faisant la promotion du sexisme, du racisme, de l’homophobie et d’autres formes de discrimination contre l’être humain.
  5. Nous reconnaissons que le pas le plus important que nous pouvons faire dans notre marche vers l’abolition est d’adopter un style de vie végan et d’éduquer les autres à propos du véganisme. Le véganisme est le principe de l’abolition intégré dans la vie personnelle de chacun et la consommation de viande, de poisson ou de produits laitiers, ou encore l’utilisation de quelque produit animal que ce soit est incompatible avec la perspective abolitionniste.
  6. Nous considérons le principe de la non violence comme un principe fondamental du mouvement pour les droits des animaux.

Réponse aux questions suivantes ici, en débat

  • Est-il juste de penser que les intérêts vitaux d'un individu comptent moins que nos intérêts les plus dérisoires, simplement parce que cet individu est d'une autre espèce ?
  • Le spécisme qui autorise l'exploitation des animaux est-il plus fondé que le racisme qui légitimait l'esclavage des humains ?
  • Quelles sont les manières d'utiliser les animaux qui découlent de cette façon de penser ? Sont-elles justifiées ? Nous faut-il conclure que nous traitons les animaux comme des esclaves ?

Pour finir, Je recommande "Ethique animale" De Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer
Un bouquin très bien écrit qui réponds à toutes ces questions, et qui établie la liste de tous les types d'exploitation animale dans le monde.


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