dimanche 8 janvier 2012

Manifestation contre les cirques avec animaux

Ce Samedi 7 janvier, de 13h à 18h, l'association pour la libération animale de la région marseillaise (ALARM), campée devant l'entrée du cirque Médrano, arboraient des pancartes d'animaux encagés, pour dénoncer la cruauté faite aux animaux dans les cirques.

Slogans, tracts, et mise en scène d'un humain "Homo sapiens" encagé et enchainé, l'association sensibilisera les familles et leurs enfants se rendant aux deux représentations faites dans l'après midi.

Article dans le journal "La Provence" 
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lundi 2 janvier 2012

Industries laitières, grosses menteuses !

Article écris le 31/01/2009, mis à jour le 05/11/2015


Je viens de me taper 30 minutes de l'interview de Thierry Souccar, auteur du livre Lait mensonge et propagande, que je recommande absolument à tous ceux intéressés par le sujet du lait.

"Dans ce livre il expose les dessous d’un succès marketing sans précédent et montre, études à l’appui, que les arguments des industriels et des nutritionnistes pour nous faire consommer plus de laitages sont mensongers"

Quatre raisons d'arrêter sa consommation de lait :

1/ Boire du lait est une aberration.

La première est indéniable. Nous sommes la seule espèce, à consommer le lait d'une autre espèce, et ce, à l'age adulte, donc déjà sevré. Connaissez vous des mammifères qui consomment du lait à l'âge adulte ? et le lait d'une autre espèce en plus ? 
Non.

Car ce n'est pas quelque chose de naturel. Ce qui est naturel, c'est le sevrage par le lait de sa propre mère.


Un bébé qui boit le lait de sa mère, c'est normal. 
Un bébé humain qui boit du lait de vache c'est un anormal
Un adulte qui boit du lait de vache, c'est une aberration.

Pendant 4,5 millions d'années, l'homme n'a consommé aucun laitage. La plus ancienne pseudo consommation de lait qui a été découverte remonte à 8700 av. J.-C environ dans certaines régions du globe (1000 av. J.-C en France). 

Je vous laisse calculer pendant combien de temps l'homme a souffert de carences en calcium car il ne buvait pas encore de lait...

Il se trouve que le calcium ont le trouve dans le règne végétale.
Comment les herbivores trouvent leur calcium ?
Comment la vache emmagasine le calcium dans le lait qu'elle produit pour sevrer son veau ? 
En mangeant de l'herbe...
Et c'est ce qu'on a fait pendant près de 4,5 millions d'années, à puiser notre calcium par le biais des plantes, fruits, légumes, baies sauvages, rhizomes et eau de source. 

Et puis un beau jour un mec a tripoté les pis d'une vache.. et paf nous voila aujourd'hui inondés de Publicités nous rabâchant que, pour notre santé, il faut consommer 3 produits laitiers par jour.

Lait = Calcium = Os Solide. Voila le message que l'on veut nous faire passer.


2/ L'homme ne peut pas digérer le lait

Des études montrent que le lait n'est pas adapté à la consommation humain.
" L'intolérance au lactose est le fonctionnement originel de l'organisme humain. Le lactose est un sucre naturellement présent dans le lait. Pour bien le digérer, il faut posséder une enzyme appelée lactase, dont les mammifères disposent à la naissance. La production de lactase cesse presque complètement après le sevrage."
Concrètement cela veut dire que l'homme à la base n'est pas fait pour boire du lait, car ne dispose pas de l'enzyme adéquate à l'âge adulte pour dégrader la molécule de lactose présente dans le lait. 

On remarque cependant que suivant les ethnies, le pourcentage d'intolérance varie énormément : 

Américains blancs : 6 % à 22 %  d'intolérants
Asiatiques : 95 % à 100 % d'intolérants
Moyenne mondiale :  70%

Cette différence pourrait s'expliquer, à priori, par une grosse consommation de lait, qui entrainerait des mutations génétiques au fil des générations, et permettant aux individus de dégrader de nouveau la lactase. C'est le cas des Américains qui foutent des produits laitiers en veux tu en voilà à toute les sauces depuis des décennies.
D'un autre coté, les asiatiques n'ont pas vraiment de produits laitiers dans leur alimentation, et sont donc quasiment tous intolérants.


Mais cette adaptation se fait sur du très long terme, va pas te bourrer le plus possible de produits laitiers pour forcer ton organisme à digérer le lait. Si t'es intolérant, non seulement tu peux rien faire contre, mais surtout tu peux ne pas le savoir. Déjà parce que la gravité des symptômes dépend des personnes, mais parce qu'ils surviennent souvent bien après l'ingestion de l'aliment contenant le lactose. Petit ballonnement, gaz, crampe, fatigue, humeur dépressive, membres douloureux, vertige, maux de tête, troubles de concentration, eczéma...
Des petits symptômes plus ou moins anodins qu'on mettrait pas forcement sur le compte d'une intolérance alimentaire, et pourtant, beaucoup d'intolérants continuent de manger des produits laitiers sans savoir qu'ils ont des difficultés à digérer le lactose.



Alors c'est pas si grave que ça d'ingérer du lactose quand on a pas l'enzyme adéquate pour la dégrader, le corps se démerde, et il le fait savoir avec quelques désagréments. Ce qui est dangereux par contre, c'est les conséquences sur la santé d'une consommation régulière de produits laitiers. Mais ça on en parle dans une autre partie.

Alors même si l'on observe cette adaptation au lait, il faut retenir que l'homme est à la base intolérant au lactose, et donc incapable de digérer le lait, et que sa consommation n'est pas aussi bénéfique que veut nous le faire croire le CNIEL (Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière), vous savez la pub "Nos amis pour la vie", cette vache géante qui inonde de lait des mini aliens squelettiques.


3/ Boire du lait c'est pas si bon que ça pour la santé.


En effet, à l'heure actuelle, nous ne disposons d'aucunes preuves qu'en consommant plus de laitages, on est en meilleur santé. Par contre on dispose de preuves qu'en consommant plus de laitages, notre santé peut en prendre un coup.
  • Les pays qui sont les plus gros consommateurs de lait sont ceux qui ont le plus de fractures, inversement, les pays où les laitages sont quasi inexistant, montre un nombre de fracture annuelle très bas.
  • Les centaines d'études épidémiologiques (faites sur un panel de 20 à 30 milles personnes sur 20 ans) montrent qu'il n'y a aucune relation entre le fait d'avoir consommé beaucoup de laitage et le fait d'avoir des os solides. Or, L'OMS se permet de dire , en gros que "Boire du lait rend les os solides"  C'est se foutre de la gueule du monde...
Et puis le livre de Thierry Souccar nous apprend que  au contraire, les laitages peuvent favoriser maladies cardiovasculaires, diabète, cancer de la prostate 


« Les laitages préviennent l’ostéoporose. » Faux
« Nos os ont besoin d’un maximum de calcium. » Faux
« On est plus mince quand on boit du lait. » Faux
« Il n’y a aucun risque de cancer avec les laitages. » Faux
« Les buveurs de lait ont moins de diabète. » Faux

Je vous invite à lire ce livre qui présente beaucoup d'études scientifiques sur le lait, il y a énormément de source et c'est vraiment complet.

Même si de plus en plus de scientifiques et de médecins dénoncent cette habitude alimentaire qu'est la consommation de lait, beaucoup trop d'intérêts sont en jeu pour qu'il soit "socialement" et "politiquement" possible de faire machine arrière. Les produits laitiers sont partout.


4/ Boire du lait c'est cautionner la souffrance des bovins.

Mais surtout, surtout, consommer du lait, c'est participer à l'exploitation des vaches laitières et la mise à mort de leur veau. Et ça c'est intolérable pour les raisons données dans mes articles précédents.

En gros, pour avoir du Lait il faut inséminer une vache à l'age de 2 ans. Quand elle met bas on lui enlève son petit. Si c'est une femelle elle suivra le même destin que sa mère et si c'est un mâle il sera confiné dans le noir, isolé dans un compartiment minuscule, ne pourra pas se retourner, il sera aussi anémié pour que ça viande reste blanche (Caprice de consommateurs ?) Puis à l'age de deux mois il partira à l'abattoir.

Pendant ce temps, on pompe tout le lait de la mère jusqu'à qu'elle en crève, et on balance sa carcasse à l'abattoir, elle a alors environ 5 ans, alors que l'espérance de vie d'une vache est de 15 voir 20 ans.

Et je ne parle pas de toute la merde présente dans le lait,  La tonne d'antibio, pesticides, hormones, OGM.

Ainsi je résume, en gros le lait c'est le résultat de la souffrance animale et de toute façon c'est un produit pas naturel, bourré aujourd'hui de truc plutôt louche.
Alors oui le lait a peut être bon goût (et encore moi ça m'a toujours fait gerber) mais rien ne justifie sa consommation. 

Bref, le lait est un poison.

Pour aller plus loin, Voici un site qui présente les différences entre le lait de vache et le lait humain : http://www.ateliersante.ch/lait.htm

Source:
1 - http://geozine.free.fr/Geozine/forme/alimentation_prehistorique.htm

dimanche 1 janvier 2012

Et les abeilles alors ? J'adore le miel.

"Attend tu manges pas de viande, de produits laitiers, et des œufs, je comprend bien pourquoi, mais le miel alors ?"

Et bien le miel, c'est pas que des ruches posées dans des champs de fleurs à la montagne.
Beaucoup de personnes pensent que ce sont de simples essaims dans la nature, que des gentilshommes viennent de temps en temps récolter du miel et laissent les colonies tranquilles, que l'apiculture c'est important car ça favorise la pollinisation, tout ça tout ça.

Je pourrais commencer par dire que le miel, concrètement c'est du vomi d'abeille, comme les oeufs sont des menstruations de poule.
Techniquement oui : Nectar avalé + régurgité + mélangé avec salive d'abeille = miel.
Je ne dirais pas ça pour en dégouter certains, c'est juste que j'aime faire dans l'exagération.

Sinon sérieusement, j'ai rédigé cet article après moult recherches sur l'apiculture. J'y connaissais rien à vrai dire. J'étais tout d'abord contre la production de miel, car pour moi, il était inconcevable de leur retirer le résultat d'un dur labeur et de nombreuses heures de vols. Et puis j'ai découvert d'autres pratiques, qui m'ont confortées dans mon choix d'exclure tous produits de la ruche.

Les sources sont à la fin et signalées dans chaque partie, j'ai essayé d'être le plus neutre possible.
Je n'ai pas rédigé cet article en tirant les infos de divers sites du genre www.nonlemielc'estpasvegan.fr.
Les faits relatés ici sont avérés et issus de livre d'apiculture, de sites d'apicultures, de videos et témoignages d'apiculteurs et de la recherche scientifique. "Pro-miel" donc.


La production de miel, comme la production de lait et d'œuf, c'est toute une industrie

L'élevage des reines : Tout commence par une acquisition. Des reines fécondées ou inséminées, ou des ruches toutes prêtes, avec des reines sélectionnées. (1) On coupe les ailes des reines, pour les empêcher de quitter la colonie afin de construire un nid ailleurs, cette opération porte le nom de "clippage" (2)
Lors de la récolte il faut enfumer les abeilles, décoller et brosser les cadres. Il est évident que quelques malchanceuses se verront malencontreusement tuées/écrasées lors de ce processus.

Pour que l'apiculture productiviste puisse survivre économiquement, il faut que l'abeille soit nourrie artificiellement : L'environnement se dégrade. Sur-utilisation d'herbicide, mono-culture il y a de moins en moins de fleurs disponibles pour les abeilles. Le miel, aliment principal et indispensable à la survie des abeilles, leur est alors dérobé, en partie, ou en totalité. On remplace alors le manque par un mélange sucré qui n'a pas les mêmes vertues nutritives. Une base de sucre industriel, sirop de fructose, de mais, de sucre de betteraves, ou des mélanges à bases de farines de soja transgénique. (3)
Pour plus d'information, je conseille le visionnage du reportage avec nombreux témoignages d'apiculteurs  "Abeilles: du bétail à miel dans les enclos des colonies humaines" qui évoque tous les précipices de l'apiculture productiviste. "la nourriture artificielle, frelatée - et parfois transgénique - des abeilles, la production de reines hybrides, l'insémination artificielle des reines, les traitements insecticides utilisés dans les ruches à base de produits toxiques vendus par les mêmes multinationales agrochimistes qui détruisent les abeilles dans les champs. "

Production de venin : La technique est un peu barbare, on place une plaque à l'entrée des colonies, au passage les abeilles reçoivent une décharge électrique. L'électrocution des abeilles déclenchent une réaction de défense, elles piquent alors une membrane fine qui permet de récolter le venin. (4)


Une histoire de sélection, et d'insémination artificielle.

Alors comme dans tous les élevages, on cherche la "perfection".
Les abeilles sont donc sélectionnées avec certaines caractéristiques, elles doivent être vigoureuses, et productives, douces, propres, mais peu essaimeuses et résistantes aux maladies. (5)
Concrètement, on crée une race pure, une race unique et parfaite. Bye bye la sélection naturelle et l'homogénisation des critères. Ces méthodes peuvent à terme conduire à la disparition des autres souches.

Durant ces recherches, on sacrifie aussi une petite partie des colonies afin de faire des analyses ADN, de trouver les caractères bénéfiques et tout ça pour la recherche apicole.

Voici un passage du protocole lors de l'échantillonnage de la colonie :
"Pour tuer les abeilles on peut les placer au congélateur. On peut également tuer les abeilles au chloroforme, à l’éther ou avec de l’eau bouillante, qui laissent la trompe relâchée."  (5)
Et puis on sélectionne aussi les reines, et on crée des races "pures" par insémination artificielle. Le procédé est le suivant : On décapite les mâles, on presse leur abdomen pour en obtenir l'éjaculât complet. Et on endors les reines, et avec des toutes petites pinces on introduit la semence dans l'abdomen. (6)

Voila ce qu'est l'apiculture de nos jours. Une sélection, une production, pour la consommation et le profit.
Merci de ne pas me donner l'exemple de pépé jeanjean et de sa ruche personnelle au fond de son jardin. Ici c'est le système productiviste de masse que je dénonce.

Alors concrètement, il s'agit ici d'une forme d'exploitation animale, comme toutes les autres. Des abeilles sont tuées, volontairement ou non, affamées, certaines sont séquestrées toute leur vie pour la recherche afin de produire des souches répondants à certains critères, et d'autres sont électrocutés.

Tout ça pour du miel.

Alors évidemment on ne peut pas prendre une abeille dans ces bras, ni la caresser, et elle n'a pas ce "visage" et ces mimiques qui pourraient nous rappeler vaguement celle d'une être humain comme le pourrait un mammifère. Donc on se dit que c'est pas grave et que finalement ce ne sont que des insectes.

Mais peu importe la taille, l'abeille ne devrait pas être exploitée comme elle l'est aujourd'hui. Elle n'a rien à nous offrir, si ce n'est son aide précieuse de pollinisatrice.

Il existe des alternatives au miel, genre le sirop d'agave. Ouai ok c'est pas produit en france mais ça c'est une autre histoire.


Sinon juste à titre d'info, on produit de moins en moins de miel en france, et on importe de plus en plus de miel en provenance de chine notamment. (7) et (8)







(6) Jean-Prost (P.), Le Conte (Y.), Apiculture. Connaître l’abeille. Conduire le rucher, 7e édition, Lavoisier, 2005 p. 562-565.


Faut il interdire le foie gras ? Débat !

Me revoilà après de longs mois d'absence !

Newsring est un nouveau site qui permet d'échanger et de débattre sur divers sujets de société.

Alors à votre clavier, et vos arguments, pour répondre à la question suivante :


Entrer dans le débat : Faut il interdire le foie gras ? 


     (Photo lud)

jeudi 10 février 2011

Green Bear coffee // Marseille

Je pourrais dire que la vie d'un vegan se résume à la bouffe, je n'en serais pas loin.
Je passe mon temps à chercher les bons plans veg', fouiner dans les menus à la recherche de plats sans cruauté aucune.

Manger en ville, c'est le casse tête quand on ne connait pas les lieux. Si bien que, quand je dois me rendre dans une ville que je ne connais pas, je me renseigne au préalable sur les snacks qui proposent des plats végé sur le pouce. Leurs adresses sur un calepin et je suis parée.

Souvent ce sont des adresses de kebabs qui proposent des salades/sandwichs falafel, ou de simple snack avec des salades composées à faire soi même. Sans compter les fast food du genre subway qui dépannent bien dans certains cas. (Mais sans le steak "végé" qui contient en réalité des oeufs)

Par la suite, si je dois rester plus longtemps, je cherche des restaurants où les plats proposés sont plus élaborés qu'une simple salade de tomate, un plat de pâte et une salade de fruit en dessert.

J'avais déjà fait un article sur VIVA LAS VEGANS de Bordeaux.

Aujourd'hui, et bien en retard voila mon rapport sur un nouveau restaurant découvert dans les rues de Marseille >> GREEN BEAR COFFEE.

Je suis tombée par hasard sur ce site en cherchant des restaurants "végétariens" sur le net.

Le GBC est un genre de restauration rapide, sur place ou à emporter qui proposent des plats, des sandwichs, des quiches, mais aussi des pâtisseries, des boissons 100% BIO.

Ce n'est pas un restau 100% végétarien, on retrouve en effet du poulet et du bacon dans certaines salades et sandwich, mais les plats chauds, les quiches, sont tous végétarien, voir végétaLien.

Voici, par exemple le >> [menu de cette semaine]

Oui, parce que la carte change toutes les semaines, et ça, c'est parfait pour découvrir de nouveaux plats !

> Ma première approche a été d'envoyer un mail, pour avoir la composition des plats, à savoir, vegan, ou pas vegan ! A ma grande surprise, on m'a répondu, et chacune de mes questions a été traités, et avec gentillesse !

> Puis je me suis déplacée sur place, une première fois, et là pareil, quel accueil ! Je ne savais pas quoi choisir, et la personne en face à pris tout son temps pour m'expliquer comment étaient fait certains plats, certains gâteaux, et se renseigner en cuisine pour être sur..


La carte changeant régulièrement, il suffit de demander si c'est vegan ou pas, le patron saura vous renseigner ;)


Sérieusement? c'est l'explosion en bouche, j'ai pas les mots. Quand je vais là-bas, c'est pour me faire plaisir, Blanquette de légumes sauce béchamel, quiche lorraine, les deux meilleurs que j'ai pu goutêr pour le moment. Sans compter l'incontournable PUDDING au raisins.

J'y vais de temps en temps, car y manger trop régulièrement me reviendrait trop cher. Mais la qualité des plats vaut le prix annoncé. C'est bien fait, c'est extremement bon, y'a du choix c'est du bio et on est bien accueillit. Que demander de plus ? (Enlever les 3 bouts de poulets qui se battent en duel avec les légumes ? :) )

LES + :

-100% bio

-Beaucoup de choix pour les végétaR/Liens

-Une implication pour le véganisme avec la recherche de recette végétalienne (je pense notamment à la quiche lorraine tiré du site de VG-ZONE)

LES - :

-Forcement, le fait qu'il y ait de la viande dans certains plats.


Enfin, quelques derniers points que je ne mettrais pas dans les "-", mais plutôt comme des suggestions :

- Appliquer un logo V pour les plats vegan, comme le font beaucoup de restaurant à dominante végétarienne.

-Remplacer le beurre par la margarine, le lait et les crèmes par des laits végétaux, personne ne s'en rendrait compte, à part les vegans qui pourraient enfin goûter les MEGA cookies qui ont l'air de déchirer.. à bon entendeur ;)



GREEN BEAR COFFEE

GBC LE SITE

GBC SUR FACEBOOK

17 Rue Glandevès
Quartier de l’Opéra
13001 Marseille
Ouvert du Lundi au Samedi
de 9h30 à 18h30




lundi 22 novembre 2010

Noël, les flocons de neige, les marrons, les cadeaux, et du sang plein l'assiette.

Voilà bientôt les fêtes de Noël qui pointent le bout de leur nez.

C’est le temps des flocons de neige et des marrons chauds. La période où l’on retrouve sa famille, où l’on s’efforce de trouver des idées de cadeaux, parce que c’est la tradition.

Noël c’est aussi, la tradition d’un repas. Un repas, lourds et copieux. En France, on retrouve encore et toujours, le foie gras, les huîtres, les escargots, le saumon fumé, la dinde ou le chapon aux marrons, et pour finir la Buche de noël.

WOW que de choix pour les végétarien et les vegans !

Au fond, je m’en fou, de pas avoir le choix. Perso, je me contente parfaitement d’asperge en vinaigrette avec des carottes râpés, des p’tits toasts de caviar d’aubergine ou de tomates séchés, un plat de seitan poêlé aux champignons avec des patates, et un tiramisu vegan en dessert.

Ouai, je me la joue un peu lors des fêtes, je fais quand même un repas un peu plus élaboré, quoi que je pourrais manger des pates au ketchup ça changerait rien, c’est juste que j’adore cuisiner.

Alors, non, Je ne me sens pas mis à l’écart, loin de là, car toute cette bouffe me débecte.


- Parce qu’elle me rappel à quel point les hommes ne peuvent pas se passer de produits animaux, à quel point ils en dépendent. Une personne de mon entourage, pour ne pas la citer, ne mange ni huitre, ni foie gras. Ce n’est pas une question de conviction non non, juste qu’elle n’aime pas cela. Hé bien voyez vous, à Noël, elle se sent obligée d’en acheter pour les convives qu’elle invite. Au lieu de proposer autres choses à coté. Je trouve ça insensé. « Juste parce que on l’a toujours fait ».

- Parce qu’elle me rappel à quel point la souffrance animale est toujours présente, que les mentalités n’évoluent pas, et que les personnes ne savent toujours pas ce qu’elles ingurgitent.


Chacun mange ce que bon lui semble. Alors mangez votre foie gras malade d’oies gavées, vos huitres écartelées vivantes, votre saumon en voie de disparition, votre chapon castré à vif et votre buche de noël bourrée aux sécrétions de vaches.

Mais sachez bien que la mort d’un être innocent pour le plaisir du goût de sa chair ne sera JAMAIS quelque chose d'acceptable, JAMAIS, mais surtout acceptez le, au lieu de fermer les yeux comme si vous mangiez juste des noms de plats avec des étiquettes et qu’il n’y avait aucune répercussion.




Joyeux noël.

lundi 5 juillet 2010

Makis vegan


Tellement simple à faire et tellement bon.

Pour changer du traditionnel makis avocat concombre, j'ai choisi de remplir les miens avec ce qui me tombait sous la main. 

Le melon, les pleurotes au basilic, les oignons rouges marinés.. J'ai tenté avec du steak de soja aussi, mais trop bourratif :)

L'avocat reste le must, et le melon frais bonne surprise en bouche !


dimanche 13 juin 2010

Des histoires de salades.


L'été, et le temps des salades, pointent le bout de leur nez.

Le temps de pouvoir écrire plus d'articles aussi,
De tester de nouvelle recettes,
De les faire partager ici.

Le temps de prendre le temps de vivre.

samedi 24 avril 2010

LUSH ouvre ses portes à Bordeaux



J'en Rêvais. LUSH l'a fait.

Ouvrir leur boutique de Cosmétiques
ENTIÈREMENT NON TESTÉS SUR ANIMAUX
et cela, sur Bordeaux. (oui car la plus proche est à Nantes!)



J'avais pour habitude de commander mes produits LUSH sur internet et de les recevoir à la maison, ce sera dorénavant plus pratique, et plus agréable de choisir ses produits directement dans la boutique même ! De pouvoir toucher et sentir, et mieux choisir le produit qui nous convient le mieux !

L'accueil y est parfait, toutes sont souriantes, prêtes à nous rendre service et répondre à toutes nos questions et nos interogations sur ses produits inédits.

J'applaudis d'ailleurs le courage des vendeuses qui ont du subir l'assaut de la clientèle bordelaise quant à la découverte de cette nouvelle boutique, je connais LUSH depuis un bon moment déjà et je n'ai pas encore eu le temps de tout tester, alors pour les novices.. !


LUSH, C'est donc de merveilleux produits.
Des savons, des gels douches, des shampoings, des parfums...
Des odeurs enivrantes qui nous donneraient presque envie d'en manger !




A LUSH, tout n'est pas vegan
(certains produits contiennent du miel)
mais la plupart le sont, et pour
les reconnaitre le logo VEGAN

a été apposé sur les étiquettes.
Encore un + !







J'étais juste passée pour voir à quoi ressemblait la boutique (oui j'ai déjà un stock assez conséquent de shampoings solides, savons et ballistics, et non, je n'avais encore jamais mis les pieds dans un lush) et là.. j'ai fais une très grosse erreur.. Car dès l'instant où j'ai passé le seuil de la boutique, je n'ai pas pu m'empêcher de repartir avec de nouveaux produits !


J'ai une grosse préférence pour les shampoings à la pièce que je transporte dans leur petite boite, c'est bien pratique et ça ne prend pas la place d'une grosse bouteille de shampoing.
L'avantage, c'est qu'ils sont donc SOLIDES.


Je vous invite à passer faire un tour dans cette boutique, rien que pour le plaisir des yeux, et pour y sentir les nombreuses fragrances lushisantes.


LUSH
100 rue St catherine
(place st projet)
BORDEAUX

Viva Las Vegans Restauration




Un petit peu de Pub pour les Bordelais, et pour les Touristes de passage !

Je vous recommande fortement d'aller faire un tour au petit snack végétarien-végétalien qui vient d'ouvrir à Bordeaux. C'est dans la rue Saint james, au numéro 27 plus précisément. J'aime beaucoup cette rue, c'est posé, loin du brouhaha de la ville et des grandes places pleines de monde.



J'adore l'ambiance, le rouge et le marron, les petits cadres photos, la musique de fond et les sourires à l'accueil


La carte varie souvent, ce qui permet de gouter plein de plats différents.
Des petits "V" indiquent les plats qui sont vegans, de ceux qui sont végétariens, c'est assez pratique ! et Inédit sur Bordeaux.

Exemple : la carte du vendredi 23 avril

Les sandwichs -Salade de fruit

Les tartes

Les Gâteaux (aux speculoos)

Encore les Gâteaux (au chocolat)

Petit café noisette lait de soja

Quelques Boissons

Bon j'ai surtout retenue les desserts ...et je n'ai pas encore testé les "plats du jours" j'ai raté le couscous..


Des petits sachets de marc de café sont en libre service, j'ai testé en gommage pour mes jambes qui sont devenues toutes douces ! à utiliser aussi pour les plantes




Enfin un lieu sur Bordeaux qui propose des plats végétaliens, avec du CHOIX.
A ne pas manquer.

Viva Las Vegans
27, rue Saint-James
33000 Bordeaux
06 76 63 59 31



HORAIRES :

Mardi,mercredi:11h30-15h/17h-20h

Jeudi, vendredi:11h30-15h/18h30-21h30

Samedi:11h30-21h30

Fermé dimanche et lundi



jeudi 15 avril 2010

La L214 publie une nouvelle enquête dans les élevages intensifs de lapins en France.


ENQUETE : Dans les élevages intensifs de lapins en France...




L'association L214 qui s'est précédemment infiltrée dans un abattoir Charal) révèle aujourd'hui une nouvelle enquete réalisée dans les élevages intensifs de lapin en France.

Source : L214

jeudi 4 février 2010

EARTHLINGS


C'est fou comme on croit avoir le temps de faire tout plein de choses, et qu'en fait on se retrouve très vite submergé.

Des semaines, que dis-je, des mois sans avoir posté un seul article.
Pas le temps, pas d'inspiration, et je suis plongée dans mon travail, et j'aime ce que je fais, c'est le plus important je pense..
Des événements douloureux déboulent dans ma vie et font que je laisse de côté des aspects "moins" important de celle ci... l'écriture de ce blog en fait parti.

Mais je suis toujours là, je n'écris pas, mais je n'arrêtes pas de penser, et de toujours plus réfléchir à mes actes, et à mon impact sur mon environnement.

J'essaie de comprendre certaines choses, de trouver des solutions à mon échelle, j'ai des idées, mais il me manque des bras, et du temps.

En attendant, il ne me semble pas avoir parlé de ce film : (sinon ce sera un rappel)

EARTHLINGS (tu peux le voir en cliquant -ici- en streaming)

"EARTHLINGS est un documentaire long-métrage sur la dépendance absolue de l'humanité à l’égard des animaux (animaux de compagnie, nourriture, habillement, divertissement, et recherche scientifique) mais aussi sur l’irrespect total pour ceux qu’on peut aussi qualifier de « marchandise ». Le film est narré par Joaquin Phoenix (Gladiator) et la musique est celle du célèbre Moby.

Avec une étude approfondie sur les magasins d’animaux de compagnie, les usines à chiot, les refuges pour animaux, mais aussi les manufactures de cuir et de fourrure, les industries de hobbies sportifs et les professions médicales et scientifiques, EARTHLINGS utilise la caméra cachée et jamais auparavant on avait vu ces pratiques au jour le jour, d’une des plus grandes industries au monde, qui se fonde entièrement sur l’utilisation d’animaux pour faire du profit. Puissant, instructif et provoquant, EARTHLINGS est de loin le documentaire le plus complet jamais produit sur la relation entre la nature, les animaux et les intérêts économiques des humains. On trouve beaucoup de films défendant cette cause, mais celui-ci dépasse tout. Des Terriens pleurent pour être entendus. Vivement recommandé !"




...

Après avoir regardé ce film, j'ai commencé à réfléchir et à remettre en question mon mode de vie, quelques jours plus tard, j'étais végétarienne.






lundi 28 décembre 2009

Charal, vu de l'interieur

Cette video est déjà passée partout sur le net. Mais encore beaucoup de personne ne l'ont pas vu, et parce que le massacre continue dans les abattoirs, il faut continuer à montrer, la vérité.

dimanche 12 juillet 2009

Sommes-nous carnivores, omnivores ou herbivores?

Voici un article du journal " L'AUT JOURNAL "

Sommes-nous carnivores, omnivores ou herbivores?
08 juin 2008
Charles Danten

Un rapport récent de l’Organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO 2006) est particulièrement éloquent : Si nous continuons à privilégier un régime omnivore à tendance carnivore, nous finirons avant longtemps par épuiser les ressources d’eau, polluer les rivières, les lacs et les terres, assécher les prairies, détruire les forêts et la biodiversité

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Les 1.3 milliards de bêtes à cornes qui nous servent de garde-manger produisent une quantité phénoménale de gaz méthane (NH4) un gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le CO2. ¨C’est ainsi que le bovin réchauffe plus que la voiture,¨ explique l’éthicien Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, l’auteur du livre Éthique Animale (PUF, 2008).

LE BIEN ÊTRE ANIMAL

Et c’est sans mentionner les milliards de poulets, de porcs, de lapins, de canards, d’oies et de poissons qui croupissent dans des élevages hyper polluants dans des conditions proches du sadisme totalement injustifiées même d’un point de vue strictement productiviste. Les poules pondeuses par exemple, sont enfermées à cinq dans un espace de 45 cm par 50 cm, ce qui fait pour chacune un espace équivalent à une feuille de papier. ¨À titre de comparaison, conclue Vilmer, cela reviendrait à enfermer durant toute leur vie cinq humains dans une cabine téléphonique.¨

LE RISQUE DE PANDÉMIE

Plusieurs de nos maladies contagieuses sont transmises par les animaux domestiques. La peste porcine par exemple a tué des millions de personnes au siècle dernier. Et présentement, le spectre de la grippe aviaire - une maladie dérivée de la mondialisation et de néo-libéralisme - plane sur nous.

LES EFFETS DÉLÉTÈRES SUR LA SANTÉ

Mis à part les méfaits sur la santé des antibiotiques et des hormones de croissance couramment employés pour augmenter le taux de rendement de l’élevage, certains cancers du système digestif et les accidents cardiovasculaires sont reliés à un régime alimentaire trop riche en produits d’origine animale. Selon certains chercheurs indépendants de l’industrie agro-alimentaire, non seulement le lait de vache ne prévient pas l’ostéoporose, mais il la favorise. À ce tableau, il faut aussi ajouter notamment la salmonellose et le E.Coli deux maladies fréquentes associée à une denrée hautement périssable.

LA FAMINE

Enfin, selon J.-B. J. Vilmer, ¨les excès de l’élevage industriel contribuerait à l’iniquité de la distribution de nourriture, creusant ainsi un gouffre entre malnutrition d’un côté et suralimentation de l’autre […] La quantité de céréales nécessaires pour nourrir le bétail qui nourrira un seul homme permettrait en effet de nourrir directement 20 personnes.¨

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Or, compte tenu de ce sombre bilan, peut-on vivre sans manger les animaux et leurs sous-produits? Sommes-nous carnivores, omnivores ou herbivores? C’est pour répondre à cette question vitale que j’ai rencontré le médecin, physiologiste et nutritionniste Américain, Milton Mills.

Ne pouvons-nous pas - et c'est ce qui expliquerait notre grand succès comme espèce - manger tout ce que nous voulons? Ne sommes-nous pas foncièrement des omnivores?

Non! Nous sommes des herbivores. Notre corps est admirablement bien équipé pour se procurer et traiter la matière végétale. Nous avons évolué pendant des millions d’années dans le berceau africain. C’est à cet endroit, dans des conditions climatiques et écologiques équatoriales que se sont forgées nos caractéristiques morphologiques et physiologiques actuelles. Or, selon les données issues de l'étude des fossiles, notre ancêtre était un herbivore. Il se nourrissait de fruits, de baies, de racines et de graines. Il avait une niche écologique très spécialisée qui lui a permis de survivre et de prospérer. Il n’était pas en compétition avec les prédateurs comme le loup et le lion. et heureusement d’ailleurs, car il ne faisait pas le poids. Entre autres, sa vitesse de déplacement était insuffisante, son odorat était relativement faible, son ouïe était médiocre. De plus, la marche est notre mode de locomotion le plus naturel, et cette activité est particulièrement bien adaptée à la cueillette.

Oui, mais nous avions des outils et des armes, c’était un avantage décisif!

En effet, mais pas aussi important qu’on pourrait le croire. Les premiers outils sont apparus il y a environ un million d’année. Pendant des centaines de milliers d’années, ces outils étaient très rudimentaires et peu efficaces. Essayez de chasser un bison, un auroch - l’ancêtre du boeuf - ou même une gazelle avec des pierres taillées grossièrement! Plus tard, avec l’invention de la lance et de l’arc, il y a à peine 100 000 ans, les techniques de chasse s’améliorent quelque peu. Cependant cette activité est pleine d’imprévus et la réussite est loin d’être assuré. En étudiant les quelques tribus qui vivent encore plus ou moins comme nos ancêtres, nous avons appris qu’il est très difficile, avec des armes rudimentaires de capturer ou de tuer une proie. Ils réussissent environ une fois sur vingt après maints efforts. Il serait tout à fait absurde dans ces conditions d’essayer d'assurer la survie de ses enfants sur ce genre d’activité. Chez les cueilleurs-chasseurs modernes, la base de l’alimentation est végétale, complétée à l’occasion par des insectes, quelques œufs et, rarement, avec un animal de taille petite ou moyenne. L’activité principale est la cueillette et non la chasse.

L’image de l’homme des cavernes, chasseur redoutable et sanguinaire, cruel et carnivore, toutes dents et toutes griffes dehors, est donc un mythe?

Oui, tout à fait! Vous savez, la paléoanthropologie est née en Angleterre, au 19e siècle, en pleine révolution industrielle. À cette époque, et ça n’a guère changé, la viande était associée à la force, à la virilité, à la longévité et au statut social. Par ignorance des principes nutritionnels, on la considérait comme l’aliment idéal pour notre espèce. C’est avec ces notions erronées que les premiers anthropologues ont interprété notre histoire. De là est né le mythe de l’homme des cavernes. C’est devenu un des éléments pivot du machisme et de la fierté masculine. L’idée du grand chasseur, maître de la nature et pourvoyeur de ces dames, a fait couler beaucoup d’encre depuis. Or, cette notion ¨romantique¨ est peu plausible et difficile à concilier avec la réalité. Plusieurs anthropologues contemporains remettent en question cette interprétation.

Sur quels critères vous appuyez-vous pour déterminer le type d'alimentation le plus naturel pour notre espèce?

Il y a un minimum de trois facteurs à prendre en compte : les considérations anthropologiques - que nous venons de discuter - puis l’adaptation biologique et, enfin, les conséquences physiologiques ou, si vous voulez, les bénéfices d’un régime alimentaire particulier.

Examinons maintenant les caractéristiques biologiques. On peut classifier les mammifères, selon leur type d’alimentation, en carnivores, en omnivores ou en herbivores. Comme chaque classe a des caractéristiques anatomiques et physiologiques bien spécifiques, il est facile, par une étude comparative, de situer notre espèce.

Les carnivores et les omnivores sont équipés pour poursuivre, capturer, tuer, manger et digérer rapidement leur proie. Leurs griffes sont longues, robustes et acérées pour les aider à la saisir et l’immobiliser. Ils ont une gueule très grande par rapport à la taille du crâne. Cela leur donne un avantage certain pour saisir, tuer et déchiqueter une prise. Leurs dents sont pointues et très acérées car elles servent surtout à déchiqueter la viande. L’articulation de la mâchoire ne permet que les mouvements verticaux. En général, ces animaux avalent tout rond, sans mastication, la plus grande quantité possible de nourriture. Par conséquent, leur estomac est relativement volumineux- 60 à 70% du volume total de l’appareil digestif- pour recueillir une grande quantité de nourriture d‘un seul coup. La très grande acidité de l’estomac favorise la digestion rapide des aliments et protège ces animaux contre une contamination bactérienne très élevée. Les intestins sont courts – 3 à 5 fois la longueur du corps mesuré de la bouche à l’anus, car les produits de la digestion sont absorbés rapidement.

Par comparaison, les herbivores n’ont pas de griffes acérées. Comme nous, en général, ils ont une gueule de petite taille proportionnellement à la tête. Ils ont des lèvres charnues et très musclées spécialisées dans la préhension fine de petites quantités d’aliments. La structure des dents, de la mâchoire et de la langue est hautement spécialisée. La surface des dents est plate, ce qui favorise la mastication. La mâchoire est très mobile, permettant les mouvements dans tous les sens. La nourriture est mastiquée, broyée, mélangée longuement avant d’être avalé en petite quantité. Notre salive, contrairement aux carnivores, et aux omnivores comme l’ours et le raton laveur, contient une enzyme qui amorce et facilite la digestion. Nos secrétions gastriques sont beaucoup moins acides que chez les carnivores. L’intestin, où la plupart des aliments sont absorbés, est beaucoup plus long – 10 à 12 fois la longueur du corps – ce qui favorise la digestion. Enfin, le colon ou le gros intestin, la partie la plus postérieur du système digestif, est en général beaucoup plus complexe que chez les carnivores et les omnivores. Notre anatomie, à nous êtres humains, cadre très bien avec cette description.

Quand on pense à un herbivore, on pense à la vache, au mouton ou au cheval. Or, ces animaux ont un système digestif très complexe, souvent composé d'un estomac à plusieurs compartiments. Ces animaux peuvent manger et digérer le foin, ce qui n'est pas notre cas?

Selon ma définition, tout animal qui mange une nourriture dérivée des plantes est un herbivore. Cela dit, il y en a plusieurs types, équipés de façon variable pour digérer différentes sortes de matières végétales. Ceux qui mangent du foin, une matière très fibreuse, riche en cellulose, difficile à digérer, ont un système digestif très complexe. Ils sont capables, par un processus de fermentation bactérienne, de dégrader et de transformer des aliments très indigestes. Notre espèce est plutôt adaptée pour traiter une matière végétale beaucoup plus digeste comme les fruits, les légumes tendres, les racines et les noix. Par conséquent, notre système digestif est plus simple. Il n'en demeure pas moins que nous sommes des herbivores.

Et la fameuse vitamine B12?

La manière dont nous métabolisons cette vitamine confirme notre nature d’herbivore. Nous sommes fait pour manger des aliments qui en contiennent en général une infime quantité. Cependant, nous sommes merveilleusement bien équipés pour l'absorber, la transformer et la préserver. Ce n’est pas le cas des carnivores et des omnivores qui en trouvent facilement de très grandes quantités dans la viande.

Voulez-vous dire qu’on n’a pas à se soucier de cette vitamine?

La vitamine B12 est produite par les bactéries, or, depuis que l'on aseptise eau et aliments, il est plus difficile de combler ses besoins, quoique ce ne soit pas impossible. En effet, certaines bactéries résidant dans notre bouche et nos intestins en synthétisent une certaine quantité. Enfin, plusieurs aliments ainsi que les fruits et les légumes biologiques non traités et que l’on mange avec la peau (et donc ayant en surface une quantité appréciable de bactéries) en contiennent également. Les végétaliens qui s’alimentent bien n’ont pas de difficultés à combler leurs besoins en B12. En cas de doute, il est tout de même préférable de vérifier annuellement son taux de B12 ou de prendre un supplément, à raison de 25 mg par semaine, et non de 50 mg par jour comme le recommandent les fabricants.

C’est tout de même étonnant, depuis le temps, qu’on ne soit pas mieux adaptés pour manger de la viande?

Nous ne sommes devenus omnivores puis carnivores que depuis relativement peu de temps, en réponse à des impératifs culturels et non biologiques. Cette nuance est très importante, car même si nous pouvons manger presque n'importe quoi, cela ne veut pas nécessairement dire que c’est bon pour nous. Contrairement à l’évolution technologique et culturelle, l’évolution biologique se produit sur des centaines de milliers, voire des millions d’années. C’est un peu le lièvre et la tortue. Ce ne sont pas les adaptations morphologiques qui ont permis à l’homme préhistorique de chasser, puis de consommer des animaux; c’est son intelligence qui lui a permis de faire ce que son anatomie lui refusait. En d’autres termes, au lieu de sélectionner les modifications gastro-intestinales les mieux adaptées à ce type d’alimentation, la sélection naturelle a favorisé les plus habiles chasseurs, les plus ingénieux fabricants d’outils ainsi que les adaptations culturelles associées.

Pour résumer, nous sommes surtout faits pour manger des plantes. Or, en Occident, la plupart des gens font le contraire; comment expliquez-vous cette déviation?

C’est en quittant le berceau africain pour occuper des régions plus froides que l’homme a changé, en très peu de temps, pour des raisons vitales, son régime alimentaire. Il a dû s’adapter aux variations saisonnières de la croissance des végétaux en incorporant à son alimentation de plus en plus de produits carnés au fur et à mesure qu’il s’est déplacé vers le Nord. Les animaux étaient abondants et il ne semblait y avoir aucune contre-indication. L’invention de l’outil et son perfectionnement a facilité cette évolution. Puis, il y a 10 000 ans, c’est la domestication massive des plantes et des animaux. Cependant, le régime alimentaire de base demeure essentiellement composé de plantes. Les agriculteurs avaient des animaux pour les aider à travailler la terre. Ils buvaient leur lait, ils mangeaient les oeufs de la volaille, mais, en général, ils ne les tuaient pas. Les animaux étaient bien trop précieux. Ils s’en servaient également comme monnaie d’échange. Pendant des siècles, la viande était une denrée presque exclusivement réservée aux riches marchands, aux nobles et aux aristocrates.

C’était un symbole de rang social et de prospérité. Les pauvres en mangeaient seulement à certaines occasions, lors des fêtes religieuses par exemple. Puis, il y a à peine deux cent ans, à la suite de la révolution industrielle, l’élevage des animaux de boucherie s’est intensifié, et la viande, notamment le bœuf, est devenu de plus en plus populaire et accessible à tous les échelons sociaux. Nous sommes donc devenus des omnivores à tendance carnivore à une grande échelle, depuis tout récemment, avec les conséquences que nous connaissons tous.

Vos arguments sont convaincants. Pourtant, comment expliquer que de nombreuses personnes vivent en santé et parfois très vieux, en mangeant de la viande et ses nombreux dérivés?

Il y a d'autres facteurs en jeu. Le stress, la génétique, les polluants chimiques et autres, la quantité consommée, le niveau d'activité ont une grande influence. Manger de la viande, des œufs et du lait en modération, passe encore. Toutefois, ce n'est pas l'idéal pour notre espèce. Nous sommes essentiellement des herbivores et notre corps a de la difficulté à digérer et à métaboliser cette nourriture. Ce n'est pas pour rien que les maladies nutritionnelles sont si nombreuses. Enfin, il importe de faire des choix alimentaires qui concordent avec le contexte démographique et écologique actuel. Il serait donc prudent de revenir à un régime, somme toute, beaucoup plus naturel pour notre espèce. Ce n'est pas une régression, mais un retour salutaire. C'est sans doute pour notre espèce une question vitale.

source : site " l'aut' journal "


Et pour illustrer cet article fort bien écris, je vous rajoute un lien d'un autre article, et vous invite à regarder le Tableau de comparaison entre les herbivores, les carnivores, les omnivores, et l'Homme, sur le plan morphologique > ICI