lundi 28 décembre 2009

Charal, vu de l'interieur

Cette video est déjà passée partout sur le net. Mais encore beaucoup de personne ne l'ont pas vu, et parce que le massacre continue dans les abattoirs, il faut continuer à montrer, la vérité.

dimanche 12 juillet 2009

Sommes-nous carnivores, omnivores ou herbivores?

Voici un article du journal " L'AUT JOURNAL "

Sommes-nous carnivores, omnivores ou herbivores?
08 juin 2008
Charles Danten

Un rapport récent de l’Organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO 2006) est particulièrement éloquent : Si nous continuons à privilégier un régime omnivore à tendance carnivore, nous finirons avant longtemps par épuiser les ressources d’eau, polluer les rivières, les lacs et les terres, assécher les prairies, détruire les forêts et la biodiversité

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Les 1.3 milliards de bêtes à cornes qui nous servent de garde-manger produisent une quantité phénoménale de gaz méthane (NH4) un gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le CO2. ¨C’est ainsi que le bovin réchauffe plus que la voiture,¨ explique l’éthicien Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, l’auteur du livre Éthique Animale (PUF, 2008).

LE BIEN ÊTRE ANIMAL

Et c’est sans mentionner les milliards de poulets, de porcs, de lapins, de canards, d’oies et de poissons qui croupissent dans des élevages hyper polluants dans des conditions proches du sadisme totalement injustifiées même d’un point de vue strictement productiviste. Les poules pondeuses par exemple, sont enfermées à cinq dans un espace de 45 cm par 50 cm, ce qui fait pour chacune un espace équivalent à une feuille de papier. ¨À titre de comparaison, conclue Vilmer, cela reviendrait à enfermer durant toute leur vie cinq humains dans une cabine téléphonique.¨

LE RISQUE DE PANDÉMIE

Plusieurs de nos maladies contagieuses sont transmises par les animaux domestiques. La peste porcine par exemple a tué des millions de personnes au siècle dernier. Et présentement, le spectre de la grippe aviaire - une maladie dérivée de la mondialisation et de néo-libéralisme - plane sur nous.

LES EFFETS DÉLÉTÈRES SUR LA SANTÉ

Mis à part les méfaits sur la santé des antibiotiques et des hormones de croissance couramment employés pour augmenter le taux de rendement de l’élevage, certains cancers du système digestif et les accidents cardiovasculaires sont reliés à un régime alimentaire trop riche en produits d’origine animale. Selon certains chercheurs indépendants de l’industrie agro-alimentaire, non seulement le lait de vache ne prévient pas l’ostéoporose, mais il la favorise. À ce tableau, il faut aussi ajouter notamment la salmonellose et le E.Coli deux maladies fréquentes associée à une denrée hautement périssable.

LA FAMINE

Enfin, selon J.-B. J. Vilmer, ¨les excès de l’élevage industriel contribuerait à l’iniquité de la distribution de nourriture, creusant ainsi un gouffre entre malnutrition d’un côté et suralimentation de l’autre […] La quantité de céréales nécessaires pour nourrir le bétail qui nourrira un seul homme permettrait en effet de nourrir directement 20 personnes.¨

***

Or, compte tenu de ce sombre bilan, peut-on vivre sans manger les animaux et leurs sous-produits? Sommes-nous carnivores, omnivores ou herbivores? C’est pour répondre à cette question vitale que j’ai rencontré le médecin, physiologiste et nutritionniste Américain, Milton Mills.

Ne pouvons-nous pas - et c'est ce qui expliquerait notre grand succès comme espèce - manger tout ce que nous voulons? Ne sommes-nous pas foncièrement des omnivores?

Non! Nous sommes des herbivores. Notre corps est admirablement bien équipé pour se procurer et traiter la matière végétale. Nous avons évolué pendant des millions d’années dans le berceau africain. C’est à cet endroit, dans des conditions climatiques et écologiques équatoriales que se sont forgées nos caractéristiques morphologiques et physiologiques actuelles. Or, selon les données issues de l'étude des fossiles, notre ancêtre était un herbivore. Il se nourrissait de fruits, de baies, de racines et de graines. Il avait une niche écologique très spécialisée qui lui a permis de survivre et de prospérer. Il n’était pas en compétition avec les prédateurs comme le loup et le lion. et heureusement d’ailleurs, car il ne faisait pas le poids. Entre autres, sa vitesse de déplacement était insuffisante, son odorat était relativement faible, son ouïe était médiocre. De plus, la marche est notre mode de locomotion le plus naturel, et cette activité est particulièrement bien adaptée à la cueillette.

Oui, mais nous avions des outils et des armes, c’était un avantage décisif!

En effet, mais pas aussi important qu’on pourrait le croire. Les premiers outils sont apparus il y a environ un million d’année. Pendant des centaines de milliers d’années, ces outils étaient très rudimentaires et peu efficaces. Essayez de chasser un bison, un auroch - l’ancêtre du boeuf - ou même une gazelle avec des pierres taillées grossièrement! Plus tard, avec l’invention de la lance et de l’arc, il y a à peine 100 000 ans, les techniques de chasse s’améliorent quelque peu. Cependant cette activité est pleine d’imprévus et la réussite est loin d’être assuré. En étudiant les quelques tribus qui vivent encore plus ou moins comme nos ancêtres, nous avons appris qu’il est très difficile, avec des armes rudimentaires de capturer ou de tuer une proie. Ils réussissent environ une fois sur vingt après maints efforts. Il serait tout à fait absurde dans ces conditions d’essayer d'assurer la survie de ses enfants sur ce genre d’activité. Chez les cueilleurs-chasseurs modernes, la base de l’alimentation est végétale, complétée à l’occasion par des insectes, quelques œufs et, rarement, avec un animal de taille petite ou moyenne. L’activité principale est la cueillette et non la chasse.

L’image de l’homme des cavernes, chasseur redoutable et sanguinaire, cruel et carnivore, toutes dents et toutes griffes dehors, est donc un mythe?

Oui, tout à fait! Vous savez, la paléoanthropologie est née en Angleterre, au 19e siècle, en pleine révolution industrielle. À cette époque, et ça n’a guère changé, la viande était associée à la force, à la virilité, à la longévité et au statut social. Par ignorance des principes nutritionnels, on la considérait comme l’aliment idéal pour notre espèce. C’est avec ces notions erronées que les premiers anthropologues ont interprété notre histoire. De là est né le mythe de l’homme des cavernes. C’est devenu un des éléments pivot du machisme et de la fierté masculine. L’idée du grand chasseur, maître de la nature et pourvoyeur de ces dames, a fait couler beaucoup d’encre depuis. Or, cette notion ¨romantique¨ est peu plausible et difficile à concilier avec la réalité. Plusieurs anthropologues contemporains remettent en question cette interprétation.

Sur quels critères vous appuyez-vous pour déterminer le type d'alimentation le plus naturel pour notre espèce?

Il y a un minimum de trois facteurs à prendre en compte : les considérations anthropologiques - que nous venons de discuter - puis l’adaptation biologique et, enfin, les conséquences physiologiques ou, si vous voulez, les bénéfices d’un régime alimentaire particulier.

Examinons maintenant les caractéristiques biologiques. On peut classifier les mammifères, selon leur type d’alimentation, en carnivores, en omnivores ou en herbivores. Comme chaque classe a des caractéristiques anatomiques et physiologiques bien spécifiques, il est facile, par une étude comparative, de situer notre espèce.

Les carnivores et les omnivores sont équipés pour poursuivre, capturer, tuer, manger et digérer rapidement leur proie. Leurs griffes sont longues, robustes et acérées pour les aider à la saisir et l’immobiliser. Ils ont une gueule très grande par rapport à la taille du crâne. Cela leur donne un avantage certain pour saisir, tuer et déchiqueter une prise. Leurs dents sont pointues et très acérées car elles servent surtout à déchiqueter la viande. L’articulation de la mâchoire ne permet que les mouvements verticaux. En général, ces animaux avalent tout rond, sans mastication, la plus grande quantité possible de nourriture. Par conséquent, leur estomac est relativement volumineux- 60 à 70% du volume total de l’appareil digestif- pour recueillir une grande quantité de nourriture d‘un seul coup. La très grande acidité de l’estomac favorise la digestion rapide des aliments et protège ces animaux contre une contamination bactérienne très élevée. Les intestins sont courts – 3 à 5 fois la longueur du corps mesuré de la bouche à l’anus, car les produits de la digestion sont absorbés rapidement.

Par comparaison, les herbivores n’ont pas de griffes acérées. Comme nous, en général, ils ont une gueule de petite taille proportionnellement à la tête. Ils ont des lèvres charnues et très musclées spécialisées dans la préhension fine de petites quantités d’aliments. La structure des dents, de la mâchoire et de la langue est hautement spécialisée. La surface des dents est plate, ce qui favorise la mastication. La mâchoire est très mobile, permettant les mouvements dans tous les sens. La nourriture est mastiquée, broyée, mélangée longuement avant d’être avalé en petite quantité. Notre salive, contrairement aux carnivores, et aux omnivores comme l’ours et le raton laveur, contient une enzyme qui amorce et facilite la digestion. Nos secrétions gastriques sont beaucoup moins acides que chez les carnivores. L’intestin, où la plupart des aliments sont absorbés, est beaucoup plus long – 10 à 12 fois la longueur du corps – ce qui favorise la digestion. Enfin, le colon ou le gros intestin, la partie la plus postérieur du système digestif, est en général beaucoup plus complexe que chez les carnivores et les omnivores. Notre anatomie, à nous êtres humains, cadre très bien avec cette description.

Quand on pense à un herbivore, on pense à la vache, au mouton ou au cheval. Or, ces animaux ont un système digestif très complexe, souvent composé d'un estomac à plusieurs compartiments. Ces animaux peuvent manger et digérer le foin, ce qui n'est pas notre cas?

Selon ma définition, tout animal qui mange une nourriture dérivée des plantes est un herbivore. Cela dit, il y en a plusieurs types, équipés de façon variable pour digérer différentes sortes de matières végétales. Ceux qui mangent du foin, une matière très fibreuse, riche en cellulose, difficile à digérer, ont un système digestif très complexe. Ils sont capables, par un processus de fermentation bactérienne, de dégrader et de transformer des aliments très indigestes. Notre espèce est plutôt adaptée pour traiter une matière végétale beaucoup plus digeste comme les fruits, les légumes tendres, les racines et les noix. Par conséquent, notre système digestif est plus simple. Il n'en demeure pas moins que nous sommes des herbivores.

Et la fameuse vitamine B12?

La manière dont nous métabolisons cette vitamine confirme notre nature d’herbivore. Nous sommes fait pour manger des aliments qui en contiennent en général une infime quantité. Cependant, nous sommes merveilleusement bien équipés pour l'absorber, la transformer et la préserver. Ce n’est pas le cas des carnivores et des omnivores qui en trouvent facilement de très grandes quantités dans la viande.

Voulez-vous dire qu’on n’a pas à se soucier de cette vitamine?

La vitamine B12 est produite par les bactéries, or, depuis que l'on aseptise eau et aliments, il est plus difficile de combler ses besoins, quoique ce ne soit pas impossible. En effet, certaines bactéries résidant dans notre bouche et nos intestins en synthétisent une certaine quantité. Enfin, plusieurs aliments ainsi que les fruits et les légumes biologiques non traités et que l’on mange avec la peau (et donc ayant en surface une quantité appréciable de bactéries) en contiennent également. Les végétaliens qui s’alimentent bien n’ont pas de difficultés à combler leurs besoins en B12. En cas de doute, il est tout de même préférable de vérifier annuellement son taux de B12 ou de prendre un supplément, à raison de 25 mg par semaine, et non de 50 mg par jour comme le recommandent les fabricants.

C’est tout de même étonnant, depuis le temps, qu’on ne soit pas mieux adaptés pour manger de la viande?

Nous ne sommes devenus omnivores puis carnivores que depuis relativement peu de temps, en réponse à des impératifs culturels et non biologiques. Cette nuance est très importante, car même si nous pouvons manger presque n'importe quoi, cela ne veut pas nécessairement dire que c’est bon pour nous. Contrairement à l’évolution technologique et culturelle, l’évolution biologique se produit sur des centaines de milliers, voire des millions d’années. C’est un peu le lièvre et la tortue. Ce ne sont pas les adaptations morphologiques qui ont permis à l’homme préhistorique de chasser, puis de consommer des animaux; c’est son intelligence qui lui a permis de faire ce que son anatomie lui refusait. En d’autres termes, au lieu de sélectionner les modifications gastro-intestinales les mieux adaptées à ce type d’alimentation, la sélection naturelle a favorisé les plus habiles chasseurs, les plus ingénieux fabricants d’outils ainsi que les adaptations culturelles associées.

Pour résumer, nous sommes surtout faits pour manger des plantes. Or, en Occident, la plupart des gens font le contraire; comment expliquez-vous cette déviation?

C’est en quittant le berceau africain pour occuper des régions plus froides que l’homme a changé, en très peu de temps, pour des raisons vitales, son régime alimentaire. Il a dû s’adapter aux variations saisonnières de la croissance des végétaux en incorporant à son alimentation de plus en plus de produits carnés au fur et à mesure qu’il s’est déplacé vers le Nord. Les animaux étaient abondants et il ne semblait y avoir aucune contre-indication. L’invention de l’outil et son perfectionnement a facilité cette évolution. Puis, il y a 10 000 ans, c’est la domestication massive des plantes et des animaux. Cependant, le régime alimentaire de base demeure essentiellement composé de plantes. Les agriculteurs avaient des animaux pour les aider à travailler la terre. Ils buvaient leur lait, ils mangeaient les oeufs de la volaille, mais, en général, ils ne les tuaient pas. Les animaux étaient bien trop précieux. Ils s’en servaient également comme monnaie d’échange. Pendant des siècles, la viande était une denrée presque exclusivement réservée aux riches marchands, aux nobles et aux aristocrates.

C’était un symbole de rang social et de prospérité. Les pauvres en mangeaient seulement à certaines occasions, lors des fêtes religieuses par exemple. Puis, il y a à peine deux cent ans, à la suite de la révolution industrielle, l’élevage des animaux de boucherie s’est intensifié, et la viande, notamment le bœuf, est devenu de plus en plus populaire et accessible à tous les échelons sociaux. Nous sommes donc devenus des omnivores à tendance carnivore à une grande échelle, depuis tout récemment, avec les conséquences que nous connaissons tous.

Vos arguments sont convaincants. Pourtant, comment expliquer que de nombreuses personnes vivent en santé et parfois très vieux, en mangeant de la viande et ses nombreux dérivés?

Il y a d'autres facteurs en jeu. Le stress, la génétique, les polluants chimiques et autres, la quantité consommée, le niveau d'activité ont une grande influence. Manger de la viande, des œufs et du lait en modération, passe encore. Toutefois, ce n'est pas l'idéal pour notre espèce. Nous sommes essentiellement des herbivores et notre corps a de la difficulté à digérer et à métaboliser cette nourriture. Ce n'est pas pour rien que les maladies nutritionnelles sont si nombreuses. Enfin, il importe de faire des choix alimentaires qui concordent avec le contexte démographique et écologique actuel. Il serait donc prudent de revenir à un régime, somme toute, beaucoup plus naturel pour notre espèce. Ce n'est pas une régression, mais un retour salutaire. C'est sans doute pour notre espèce une question vitale.

source : site " l'aut' journal "


Et pour illustrer cet article fort bien écris, je vous rajoute un lien d'un autre article, et vous invite à regarder le Tableau de comparaison entre les herbivores, les carnivores, les omnivores, et l'Homme, sur le plan morphologique > ICI

samedi 20 juin 2009

Haaaan mais tu manges des pringles, mais t'es pas vegan, en fait hein.


Après avoir engloutie 350g de céréales marque discount "mueslies", je me suis rendu compte, un peu tard donc, qu'il y avait du miel dedans. Bon c'est pas une catastrophe non plus, je ne me suis pas précipitée dans les toilettes pour tout régurgiter.

J'ai fais cette erreur, celle de ne pas avoir lu suffisamment la liste des ingrédients, je devais être pressée, j'ai du survoler l'étiquette, et voila qu'un paquet de céréales non VGL s'est retrouvé dans ma cuisine, puis dans mon estomac. Je suis retournée au magasin, et j'ai pris une autre marque, sans miel cette fois.

Être VGL strict, dans cette société, c'est pas si simple. voir quasi impossible.
Non pas parce qu'il est difficile de manger vgl au jour le jour.
Non pas parce que l'on prend des remarques plein la gueule assez souvent...
Mais simplement parce qu'on est jamais sur à 100% du produit que l'on mange. Parce qu'il se cache partout de petits ingrédients, des fois même pas clairement mentionnés sur le packaging des produits que l'on achète, ou cachés par un nom barbare et incompréhensible, dont il faut avoir été renseigné auparavant, pour savoir de quoi il retourne.

Les mono et diglycérides d'acides gras, par exemple, qui sont bien souvent d'origine animal, et qui sont présents dans la plupart des produits que l'on achète. A moins de contacter l'entreprise qui fabrique le produit (comme il a été fait pour la margarine fruit d'or il me semble) pour savoir s'ils sont d'origines animales ou végétales, on ne peut pas etre sur que le produit en question est Vgl.

Il y a cette compétition, du "meilleur vegan qui fera mieux que l'autre", et elle m'agace sérieusement.
Dire qu'une personne est "moins vegan" parce qu'elle mange des pringles, parce que cette marque appartient à P&G qui testent sur les animaux, je trouve ça nul.
Dire qu'une personne est "moins vegan" parce qu'elle utilise le savon, surement testé sur animaux, quand elle se rend chez des amis, je trouve ça nul aussi.

Et j'ai envie de dire à toutes ces personnes qui se permettent de faire ce genre de remarque, de ne plus payer pour prendre le bus par exemple, car l'argent versé, va servir indirectement, à la restauration annuelle des véhicules , donc à l'utilisation de peinture testés sur animaux, et ha tiens ! c'est pas du tout vegan ça hein ! Oui, on peut aller très loin comme ça, alors à moins de s'exiler, de quitter la ville et de ne plus faire partie de cette société.. on est jamais à 100% vegan. (dans les termes de la définition)

J'ai déjà fait entorse à la règle, des fois sans le vouloir, (épisode miel dans les céréales), des fois en pleine connaissance de cause (Utilisation de produits testés sur animaux, le plus couramment c'est le savon chez les amis, faire la vaisselle aussi, le gel douche/dentifrice quand j'ai zapé les miens. etc etc.) Mais cela ne change en rien au fait que je sois vegan. Parce que je le vis avant tout pour moi.

C'est pas une bataille acharnée vers la conquête du prix du super vegan qui reussi à être tout vegan jusqu'à la pointe des cheveux, comme certains peuvent le percevoir. Pourquoi vouloir être le meilleur ? ne deviens t-on pas vegan, avant tout pour les animaux ? pour la planète ? Avez vous besoin de recevoir une quelconque gratification du fait que vous fassiez '"tout bien" ?

Il y a un moment, où il faut arrêter un peu, et revoir les objectifs principaux. c'est tout.

samedi 6 juin 2009

Tolérer l'intolérable ?


«
Si le monde tolère un malheur, n’est-ce pas pour le façonner à son usage, en tirer profit, le bâter, lui mettre un mors, une housse, le monter, en faire une joie ?»

[ Honoré de Balzac ] - Extrait de La peau de chagrin

« Tolérance : c'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. Et par extension moderne, l'attitude d'un individu face à ce qui est différent de ses valeurs. »

-Tolérer le tabagisme de mes proches, alors que le tabac tue près de 5millions de personnes par an dans le monde, c'est dur, parce que les Compagnies de tabac se font du fric sur notre dos, parce que ça couter cher, et que finalement ça n'apporte rien (Comment ai-je pu tomber la dedans ?) parce que c'est une drogue, les gens sont accros, parce qu'étant une ancienne fumeuse, je sais combien c'est pas facile d'arrêter, parce que c'est un phénomène de mode pour les jeunes, qui se bousillent les poumons et puis, parce que les cigarettes sont testés sur animaux, et ça c'est dégueulasse.
-Tolérer que des personnes se bourrent la gueule, conduisent, alors que l'alcool est responsable de 1,9 millions de décès par an dans le monde (dont 45 000 en France), que la moyenne des personnes dépendantes de cette drogue est de 2 Millions en France, et que dans 85 % des cas d'accidents mortels au volant liés à l'alcool, les responsables étaient des buveurs occasionnels... j'ai déjà un peu plus de mal, parce que là il ne s'agit plus de se bousiller la santé sans avoir un impact sur d'autres personnes puisque l'alcoolisme est une vrai plaie, tant au niveau de la personne en elle même quand elle est alcoolique,qu'au niveau des accidents qui tues des centaines de personnes innocentes.
- Tolérer le meurtre et l'assassinat d'hommes et de femmes, la pédophilie, ainsi que le racisme , le sexisme, la xénophobie, l'hétérosexisme, l'homophobie... 

je dis NON à tous types de comportements immoraux.

Mais aussi, je dis NON au spécisme, qui ignore les intérêts des autres espèces. Plaçant l'Homme au dessus de tous les animaux non humains.
De la même façon que je suis anti-raciste, (je considère qu'il n'y a pas de race au sein de l'espèce humaine, que nous sommes tous Humains, blanc ,noir, jaune ou rouge qu'importe.) je suis anti-spéciste, je considère que nous sommes tous des être vivants, et que nous avons tous le droit de vivre sur cette terre sans se faire exploiter, qu'on soit un être humain, ou qu'on soit un bœuf, un porc ou un canard.

Pourquoi devrais-je me justifier, de mon intolérance face à certaines pratiques, quand des milliards d'animaux se font exploiter, dans des conditions déplorables chaque année, et tués pour le simple plaisir gustatif d'une poignée d'humain provenant des pays riches ?
Pourquoi n'aurais-je pas le droit de dire « non je ne suis pas d'accord » sans que l'on me rétorque « C'est normal, ça a toujours été comme cela » ?

Je demande aux personnes qui ne sont pas d'avis du miens, de respecter le fait que je place les animaux non humains, sur le même pied d'égalité que nous, animaux humains. Et la plupart du temps on me rétorque au tac au tac, que je dois faire de même pour eux, qui cautionnent le massacre d'animaux innocents. Sauf que voyez vous, ce n'est pas possible.
Pourquoi ? La réponse est pourtant simple, cautionner l'exploitation, la souffrance et la mise à mort d'individus innocents, ce n'est pas acceptable, SURTOUT pour le but de cette exploitation : le PLAISIR égoïste d'une poignée d'individus (2-3 milliards de riches) au dépend, de milliards et de milliards d'autres individus : 54 milliards d'animaux par an sacrifiés pour notre confort, (parce que j'en ai déjà parlé, la viande n'est pas une nécessité, on peut vivre sans tuer des milliards d'animaux, il s'agit donc de confort, de plaisir et non de survie) + des milliards d'autres être vivants (humains), qui vivent dans la misère, dans la famine, et qui pourrait avoir accès aux céréales que l'on produit pour engraisser d'autres individus.
Accepteriez vous, comme il a déjà été fait autrefois, de réduire des hommes en esclavage, de les enfermer dans des cages, de les torturer, de les faire souffrir ?
Bien sur que non, alors pourquoi accepter ce même traitement à des individus (animaux non humains), sous prétexte qu'ils ne font pas partie de notre espèce ? Sous prétexte que l'on ne les comprend pas, qu'on ne parlent pas leur langue? Avons en nous le droit ?
Accepter ce genre de traitement, c'est faire du spécisme. Et c'est un comportement tout aussi immoral que de juger un homme sur sa couleur de peau. Oui c'est peut être radical comme pensée mais c'est la vérité.

Alors je tolère tant bien que mal les personnes qui cautionnent tout ce massacre, je les tolère parce qu'il le faut, parce que la tolérance permet de mener à la discussion et aux échanges d'idées. Et que je crois que dans le combat pour les droits des animaux, il faut, informer, mais aussi écouter ce que les autres ont à dire, et non pas se braquer et traiter tous ceux qui mangent de la viande d'assassin (Veggie pride? …) Attention, je n'ai pas dis qu'il fallait laisser dire n'importe quoi, mais écouter, pour mieux expliquer.
Parce qu'il faut le rappeler, la majorité des personnes qui cautionnent tout ça, ne se rendent pas compte de l'ampleur des dégâts et de la souffrance qu'elles cautionnent. Il faut aider les gens à ouvrir les yeux, si ils n'ont pas le déclic d'eux même.

Sois le changement que tu veux voir dans le monde” Gandhi

Source chiffres :
OMS
swiss info



samedi 11 avril 2009

Poissons, crustacés et mollusques ... Les oubliés de la protection animale.



 Le gros problème avec les poissons, et les "fruits de mer" c'est qu'ils sont très peu "humanisables" Ils ne sont pas "mignons", ils ne crient pas quand ils souffrent. Beaucoup de personnes classent même ces deux catégories "en dessous" des autres animaux (les mammifères en général) et certaines personnes se disent même végétariennes tout en continuant de manger poissons et crustacés. (On a déjà vue la définition du mot "végétarien", je ne reviens pas dessus).

 Non les poissons ne poussent pas dans les champs, les crevettes ne sont pas cueillis dans les arbres et les moules et les huitres ne jonchent pas le sol comme de simple cailloux. Ce sont des ANIMAUX, qui certes ont une vie bien peu passionnante d'un point de vue anthropocentrique, mais ils ont une vie, et c'est juste tellement LA LEUR.

Les POISSONS

 Oui les poissons souffrent quand ils sont remontés des grands fonds par des filets, que leur vessie natatoire éclate, que leur yeux sortent de leurs orbites, ou que leur estomac et leur œsophage ressortent par la bouche tellement la différence de pression est importante. Pour ceux qui sont pas encore mort, c'est l'exposition à l'air libre qui les font agoniser. C'est un peu comme si on se noyait je pense dans le sens inverse pour nous en fait... 

 Je recommande la brochure POISSON LE CARNAGE qui témoignent assez bien de l'ampleur de dégats de la pêche.

LES CRUSTACÉS :


 Concernant les homards : « Leur système nerveux sophistiqué les rend sensibles à la douleur : les nœuds neuraux sont dispersés sur tout le corps et ne sont pas centralisés dans le cerveau, ce qui signifie qu’ils sont condamnés à souffrir jusqu’à ce que leur système nerveux soit complètement détruit. Séparer la moelle épinière et le cerveau en coupant l’animal en deux fait même sentir la douleur à chacune des parties encore vivantes ! »

Le homard ne dispose pas du mécanisme dont disposent les humains (entre autres), qui fait qu’en cas de douleur extrême un choc intervient pour court circuiter la sensation.
 Or, d’après le Dr Robb, de l’université de Bristol, " un homard plongé directement dans l’eau bouillante reste vivant quelques quarante secondes - quarante secondes de souffrance. Placé dans de l’eau froide portée à ébullition, il peut survivre pendant cinq minutes. Tué par la méthode industrielle qui consiste à l’immerger tout simplement dans de l’eau douce, il agonise pendant deux heures… "

De leur capture jusqu’à la fin de leurs misères, ils doivent aussi endurer une privation quasi totale de mouvements pendant des semaines dans de minuscules cages métalliques dans les entrepôts, dans les aéroports, puis dans les chambres frigorifiques, puis dans les aquariums, les grands magasins et les restaurants. Par facilité, mais aussi pour éviter qu’ils ne salissent leur cage de leurs déjections, on les laisse jeûner pendant tout ce temps ; pour cette raison, de crainte que, affamés, ils ne s’en prennent les uns aux autres, on les laisse tout ce temps avec les pinces liées avec un ruban adhésif. Plus de 80 millions de homards vivent ce calvaire chaque année de par le monde.»


Source :  végétarisme.fr Gaïa et S. O'Nell, Courrier International n° 474 décembre 1999, C; Gericke, Tierrechte n° 22 novembre 2002.

Les MOLLUSQUES

Il parait qu'une huitre ne ressent rien quand on la déchire vivante et qu'on lui fou de l'acide (jus de citron) dans ses plaies béantes.... il parait ....
A mon avis oui, vue comment elle se rétracte, c'est pas pour rien, je pense qu'elle souffre et que ce n'est pas un automatisme. Les mollusques sont des animaux, mais le degré de complexité du système nerveux peut être très variable au sein d'un même ordre: ainsi, les cephalopodes (pieuvre, calmar, seiche...) qui appartiennent à l'ordre des mollusques ont un cerveau organisé et font preuve d'une certaine intelligence.
En ce qui concerne la souffrance, la notion de douleur et ses manifestations peuvent aussi être très variables d'une espèce à l'autre. Le message de la douleur existe toujours lors de destruction cellulaire, mais sa manifestation comportementale ne nous est pas forcement visible.

Outre le fait que des milliers d'individus sont arrachés des océans et agonisent. La pêche décime peu à peu les populations marines.

Les biologistes estiment qu'il reste encore entre 500 000 et 5 millions d'espèces marines à découvrir. Cependant, bon nombre de ces espèces sont gravement en danger à cause de la pratique de pêche la plus destructrice au monde : le chalutage de fond.

"Notre appétit pour le poisson dépasse les limites écologiques de nos océans avec un impact dévastateur sur les écosystèmes marins. Les scientifiques mettent en garde contre les conséquences de la surpêche, qui entraîne des changements importants et parfois irréversibles pour nos océans."

Dans de nombreux lieux de pêche, les poissons capturés ne sont pas ceux ciblés et, dans de nombreux cas, ils sont simplement rejetés à la mer, morts ou en train de mourir. Dans certaines pêcheries de chalutage de crevette, le rejet peut représenter 90 % de la prise. D'autres pêcheries tuent des oiseaux marins, des tortues et des dauphins, parfois en grands nombres.

Jusqu'à 27 MILLIONS de "prises accessoires" sont pêchées et rejetées, mortes ou agonisantes dans les océans. Il a été estimé que 100 millions de requins et de raies au total sont capturés et rejetés chaque année. Environ 300 000 cétacés (baleines, dauphins et marsouins) meurent également dans les prises accessoires chaque année car ils ne peuvent s'échapper lorsqu'ils sont pris dans les filets.

source : greenpeace

Voici une petite liste a faire diffuser aux personnes qui mangent du poisson. Ceux ci sont en voie de disparition. Il faut boycotter leur consommation.

Etat des "stocks" des poissons gravement menacés :



  •  L’anchois : de France, Espagne

  • Le caviar, l’esturgeon : : risque de PCB, de dioxines, de pesticides et de mercure

  • Le thon rouge de Méditerranée : les captures ont diminué de moitié en Méditerranée. Poids minimal de capture de 30kg. On craint qu’au rythme actuel, l’espèce sera quasiment disparue d’ici 2 à 3 ans.

  • La lotte, baudroie : de l’Atlantique Nord

  • Le Lieu, colin d’Alaska : pêché en Pacifique Nord

  • Le Carrelé, plie : de l’Atlantique Nord

  • Le merlu : aussi appelé « colin » a vu le nombre de poissons géniteurs divisé par 2 en 20 ans

  • Le flétan : de l’Atlantique Nord

  • La lotte : d’Europe, rique de de dioxyne et pesticides (aquaculture)

  • La sole de la mer du Nord : de l’Altantique Nord et surexploitée, notamment dans la Manche, la sole est en grave danger. Taille minimale de capture de 24 cm.

  • Le Haddock

  • Le cabillaud : stock divisé par 5 en 20 ans, surtout en Europe, en voie de disparition.

  • La dorade rose : a disparu, ou presque, du golfe de Gascogne

  • L’empereur : menacé de disparition d’ici 3 à 5 ans. Cette espèce des grand fonds à la croissance lente, a une maturité sexuelle tardive et se reproduit peu. Pas de taille minimum pour sa capture.

  • L’espadon : très menacé

  • Le saumon sauvage d’Atlantique : ce poisson, 2 fois moins nombreux qu’il y a 20 ans , ne se reproduit plus dans 15% des rivières où on le voyait habituellement. Taille minimum de capture : 50 cm.

  • Le grenadier de roche : plutôt laid à regarder, ce poisson de grand fond est menacé de disparaître d’ici 3 à 5 ans. Pas de taille minimale de capture.

  • Le pangasius du Vietnam (aquaculture)

  • Le Thon rouge : des grandes surfaces européennes, dont Auchan et Wal-Mart, appellent à une réduction par deux des quotas de thon rouge dans l’Union européenne. Elles ont signé une lettre adressée à la Commission car, selon ces enseignes, ce poisson pourrait bientôt disparaître de la mer Méditerranée.

  •  Le sébaste d’Atlantique Nord



  • (source : consoglobe.com)

    lundi 9 mars 2009

    Dis ! Les plantes elles peuvent souffrir aussi ! Végétarien assassin !

    Suite à un commentaire sur l'article précédent posté par un anonyme.. je souhaite mettre les choses au clair, concernant un point important

    La souffrance des plantes/ Le droit de vie des plantes

    Voici le dit commentaire :

    "A mon humble avis, tu peux tout de suite arrêter de manger, car autant, tu permets au poule de vivre, autant, tout les végétaux que tu fauche dans la fleur de l'âge afin d'assouvir un concept bassement humain qui est de se nourrir constitue un total irrespect envers la flore de ce monde. Je pense que tout végétal à le droit de vivre sa vie sans que personne ne vienne sauvagement l'arracher."

    Tu n'as pas parlé de la souffrance des plantes, et tu as bien fait.

    Je vais tout de même commencer mon article par une petite introduction à ce sujet, au cas où certaines personnes viendraient par la suite en avançant cet argument..

    La souffrance des plantes

    1/ Pour ressentir la douleur il faut un minimum d'équipement. Un système nerveux, un tissu nerveux, des nerfs, des cellules sensorielles à la douleur... Or les végétaux ne possède PAS cet équipement.

    J'admets cependant, étant étudiante en biologie végétale, que les plantes possèdent certains récepteurs, sont sensibles/répondent aux stimulus externes. (changement de température, de luminosité, d'humidité...) La plante étant en adéquation avec son environnement il est logique qu'elle réagisse. Mais cette sensibilité n'a rien avoir avec la douleur.

    Explication : la sensibilité et la douleur

    Les animaux sont sensibles aux stimulus externes, et possèdent entres autres:
    -des thermorecepteurs (pour la température)
    -des chimiorecepteurs (détectant la variation de la concentration totale de solutés dans le sang pour éventuellement générer la sensation de soif)
    -des photorecepteurs (pour la lumière) etc etc..
    enfin il existe tout un tas de recepteurs qui font que notre organisme s'auto gère. Pareil pour les plantes. Ces récepteurs n'ont rien avoir avec la douleur.

    Le point le plus important : Les animaux souffrent car possèdent des cellules qui sont spécifiques à la douleur. Les nocicepteurs. Les végétaux ne possèdent pas ces cellules.

    Les animaux ressentent donc via ces cellules, la douleur, et souffrent. Les végétaux ne peuvent donc pas ressentir quoi que ce soit à ce niveau, ils ne souffrent pas.

    2/ Aujourd'hui nous ne sommes pas en mesures de dire que les plantes peuvent souffrir.
    Alors peut être qu'on se trompe, peut être qu'on a pas de quoi découvrir, mesurer, observer, une ÉVENTUELLE souffrance des plantes. Peut être que chaque jour on décapite des arbres, piétine de l'herbe, et on fait du mal. Moi je n'y crois pas du tout. Mais si on se trompe, si un jour on découvre que oui les plantes peuvent ressentir de la douleur et avoir mal, croyez vous que cela va changer quoi que ce soit dans nos modes de vie et d'alimentation ?? Déjà que la souffrance PERPÉTUELLE et AVÉRÉE des animaux est largement connue de tous mais que pas grand monde se préoccupe de cette souffrance là ...

    Alors moi les gens qui viennent me souler avec l'éventuelle souffrance des plantes me font doucement rire, parce que ce sont généralement des gens qui n'en ont rien à faire justement. Ingurgitant un morceau de cadavre devant une vache en arrachant les pâquerettes dans le champs où ils sont en train de pique-niquer. Et après ils viennent me prendre la tête avec ça.
    "oui mais tu sais les plantes peuvent souffrir !!" Et alors ? tu vas manger des cailloux si c'est le cas ? nan mais sérieusement, soyons un peu plus pragmatique..


    VOILA, ça c'est la réalité.














    Quand bien même les plantes souffriraient, devenir végétarien voir même mieux végétalien est la seule façon de réduire au maximum la plus petite éventuelle souffrance des plantes.

    Un steak de 100 g a nécessité en moyenne 1.5 kg de légumes. Quand un omnivore a un steak dans l'assiette, j'ai pas 1.5 kg de légumes... hum !

    Alors à ceux qui pensent que les plantes peuvent souffrir... sachez que vous faites souffrir 15kg de végétaux, quand moi je n'en fais souffrir qu'un seul.

    Le droit de vie des plantes

    Revenons maintenant au petit commentaire anonyme !

    "A mon humble avis, tu peux tout de suite arrêter de manger, car autant, tu permets au poule de vivre, autant, tout les végétaux que tu fauche dans la fleur de l'âge afin d'assouvir un concept bassement humain qui est de se nourrir constitue un total irrespect envers la flore de ce monde. Je pense que tout végétal à le droit de vivre sa vie sans que personne ne vienne sauvagement l'arracher."

    -Un concept bassement humain qui est de se nourrir ?
    -Total irrespect envers la flore ?
    -Tout végétales à le droit de vivre sans que personne ne viennent sauvagement l'arracher ?

    J'espère que c'est ironique dis moi ? Tu te nourris de quoi toi ? de gravier ? nan mais sans déconner, Faut bien pouvoir manger hein.
    Les plantes ont le droit de vivre, les animaux non humains ont le droit de vivre et les animaux humains aussi, bref, tous les êtres vivants ont le droit de vivre, ça c'est un fait, je suis d'accord et c'est certainement pas moi qui vais te dire le contraire !
    Mais moi j'ai le droit de survivre dans un monde aussi pourri que celui dans lequel je vis, en causant le moins de tort possible à n'importe quel être vivant, animal ou végétal. J'ai démontré plus haut que beaucoup plus de végétaux étaient utilisés pour la production de viande, j'espère donc que si tu crois vraiment en ce que tu as dis, tu vas t'empresser de devenir VG...

    lundi 2 mars 2009

    VOS Mouillettes dans LEURS ovules

    Bon il fallait un titre accrocheur, j'ai pas trouvé mieux que cette petite citation personnelle, qui fait tout de même bien l'affaire pour le sujet qui va suivre.

    Pourquoi exclure Les œufs de sa consommation ?


    Un œuf, ce n'est pourtant pas un être vivant, ça ne souffre pas, et ce n'est pas "utile" comme peut l'être autant le lait pour le veau.


    Je rappel qu'un œuf c'est avant tout, un ovule de poule, l'équivalent des menstruations chez les femmes, et oui c'est sale, mais c'est la nature.

    Une poule, ça pond, c'est certain, aussi bien que la femme se vide de son sang chaque mois. C'est pas pour autant que je vais le récupérer dans une fiole pour en faire du boudin.

    Mais une poule c'est un animal qui a besoin d'espace pour se mouvoir, pour battre des ailes, gratter le sol, vivre une vie de poule, et pas être enfermée dans une cage format A4 pour le bon plaisir d'un œuf dur mayonnaise.

    Alors les œufs ? consommer ou ne pas en consommer ?

    Le problème c'est que les poules sont considérées comme des objets, des distributeurs d'œufs durs, comme les vaches, des bidons de lait. Leurs intérêts, leur bien être, leurs instincts primaires ne sont pas pris en comptes.

    Le problème c'est que, comme pour le foie gras, une sélection est faite à l'éclosion des poussins. Cette fois ci, les mâles, qui ne pondent pas, finissent broyés ou gazés, car c'est une espèce qui ne sert que pour la ponte.

    Le problème c'est que les femelles partent en élevage, à l'âge de 4 mois, elles sont alors enfermées dans des cages minuscules, entièrement grillagées, posées les unes sur les autres dans un hangar qui peut contenir jusqu'a 70 000 oiseaux !

    Le problème c'est qu'elles sont enfermées dans ces cages avec une lumière artificielle de 16heures par jour.

    Le problème c'est que cette concentration provoque des actes de violences et de cannibalisme. Pour "remédier" à ça, leur bec est tout simplement coupé avec une lame chauffante, sans anesthésie. Il se forme alors un névrome (excroissance de chair) c'est souvent très douloureux et les poules ont du mal à manger, et maigrissent.

    Le problème c'est que avec une vie comme ça, les poules ressortent dans cet état*

    Le problème c'est que les poules sont envoyées à l'abattoir alors qu'elles sont encore très jeune. 1 ans et demi en moyenne, alors que l'espérance de vie d'une poule est de 12-15 ANS.

    Le problème c'est que toute ses poules finissent la tête tranchée, des fois conscientes.

    Le problème c'est que bien qu'il y ait des lois stricts sur l'abattage des poules, on retrouve des cas de négligence, même en France. Et que dans chaque abattoir où il y a une défaillance de la chaine, c'est un être vivant qui meurt dans la souffrance.

    Le problème c'est que chaque année c'est 40 MILLIONS de poules qui vivent cette enfer, et je parle seulement des poules de batterie.

    Le problème C'est que 80% des œufs du commerce proviennent de ses endroits.

    Le problème c'est que le majorité des gâteaux du commerce, les préparations à base d'oeuf comportent ces œufs de poule de batterie.

    ....

    Le problème c'est que voilà, il n'y a que des problèmes.

    Alors certes, il y a les Œufs de plein air ou les œufs bio...

    Sachez que le sort est le MÊME pour les mâles à la naissance, broyage ou gazage.
    Sachez que les poules sont quand même débecquetées à vif.
    Sachez que les poules de reformes sont quand même envoyées à l'abattoir à l'age de 1 an et demi et sont tuées dans les MÊMES conditions que les poules de batterie.
    Sachez que cet envolé du BIO est avant tout un coup markéting, et bien que les intérêts de la poule soit quelques peu plus respectés, que leurs conditions de vie sont un peu améliorées, leur premier intérêt est bafoué, celui du droit de VIVRE et de ne pas être des objets pour les humains.

    Donc les oeufs font pas en consommer ! participer à ça c'est totalement Dégueulasse.


    "Consommerais tu les oeufs de TES poules ?"

    Mes poules ? hum. j'ai pas l'intention de vivre avec des poules. Je me passe déjà des œufs, j'en ai pas besoin, alors je vois pas pourquoi je prendrais des poules pour les enfermer dans un poulailler.

    Par contre si j'ai du terrain, je compte peut être et ce n'est qu'une idée encore, récupérer des poules pondeuses issues de sauvetages. Oui ces poules sont tuées à l'age de 1-2 ans, et une poule peut vivre 15 ans.
    Je serais prête à accueillir des poules, ou des cochons, ou des chevaux mêmes (certainement pas pour les monter..) pour leur donner un petit espace de bonheur loin des abattoirs, sans rien leur demander, juste pour qu'ils vivent, simplement, jusqu'à leur mort NATURELLE.

    Alors oui une poule ça pond, donc il y aura surement des œufs (non fécondés parce que pas de coq) qui traineront, et alors ? l'œuf est un produit naturel, dire que laisser un œuf pourrir, c'est du gaspillage de nourriture, est une vision anthropocentrique. Les oiseaux ont toujours pondu. Les vaches feront toujours du lait après avoir mis au monde un veau, et les nanas auront toujours leur règles, ça fait partie de la vie tout ça, ok ? Si les oeufs pourrissent, ils finiront par alimenter les animaux du sol. Bref ne parlez pas de gaspillage.

    Il se trouve que je n'ai absolument pas pour objectif de réintroduire les œufs dans mon alimentation. Alors oui il y aura des œufs, peut être que je donnerais ces œufs à ma famille d'omnivore qui ne deviendra jamais vegan. Peut être bien que je me ferais UNE omelette en passant parce que ça ne me dérange pas de bouffer des ovules en soit. Parce que ces poules seront "libres" de vivre jusqu'à leur mort, sans qu'on leur demande de pondre tous les jours des oeufs. Je consommerais peut être ces œufs là. Et encore c'est pas sur.

    Par contre je ne consommerais jamais les œufs du voisin d'à coté qui offre, certes une belle vie à ses poules mais qui décide parce que la belle famille vient manger qu'il faut abréger leur vie pour qu'elles se retrouvent farcies, enfournées au four et posées au centre de la table.

    Et puis comme à mon habitude,

    Des petites vidéos pour voir "en pratique" comme ça se passe.. ici parce que y'a rien de mieux que les images pour ce rendre compte.

    Des codes pour repérer les oeufs de poule de cage (batterie)
    au cas où cette article ne vous aurez pas encore assez sensibilisé,
    ou que vous avez pour objectif d'arrêter,
    ou pour votre famille...
    ou que vous n'en avez rien à foutre des poules et que vous êtes un gros con égoïste (ou une grosse conne) et à ce moment là je me doute que la classification des œufs vous intéresse.
    • 80% de poules en cage (37,9 millions de poules) : code 3 sur l'oeuf
    • 3% en élevage au sol (un hangar, pas de sortie, 1,7 million de poules) : code 2 sur l'oeuf
    • 17% en élevage avec accès à l'extérieur (bio 3%, label rouge 3%, plein air 11%) : code 0 ou 1 sur l'oeuf
    Le """mieux""" c'est la classe O. Mais le MUST c'est de ne pas du tout en consommer !
    je ne prône absolument pas les œufs de plein air on est bien d'accord...


    Les sources :
    http://www.l214.com/
    * photo du Refuge ASBL Fabienne "Vegan center of rehabilitation and care for animals in need"

    jeudi 26 février 2009

    Le foie GRAS


    Est ce que le goût du foie gras légitime la mort de milliers d'animaux ? NON C'est encore et encore de l'égoïsme pur et dur. Surtout quand on sait vraiment comment c'est fait, et surtout ce que c'est, on peut pas continuer d'en consommer et donc de cautionner.

    Ne me dites pas "Le foie gras je ne pourrais pas m'en passer". Plus jeune je mangeais du foie gras en pleine après midi étalé sur du pain devant la télé (LA honte), et tenez vous bien, je suis toujours là, j'ai pas des crises liées à un certain manque.

    Tout le monde le sait, les canards sont tous élevés en plein air, les canetons gambadent autour de leur parents, ils ont tous une marre pour patauger tranquilloche, les canards accourent pour se faire gaver la panse... Enfin c'est comme à la ferme de mémé Janine ! hum, Rigolez pas, des personnes sont persuadées de ça..

    Bah vous savez quoi ? Durant mes études, je me suis rendu dans plusieurs centres d'élevage de canard à foie gras, j'ai vu toute la chaîne, de la naissance des canetons, à l'ouverture de la boite de foie gras fini.
    Je sais donc dans quelles conditions vivent les canards,
    dans quelles conditions sont tués les femelles à la naissance,
    dans quelles conditions les mâles sont gavés,
    dans quelles conditions ils sont assassinés.
    Et c'est vraiment à GERBER !

    Ce que je vais raconter, c'est ce que j'ai vu de mes PROPRES yeux, c'est pas un témoignage copier-coller du net. 

    En attendant > Ici plusieurs vidéos du cycle de la naissance, à l'abattage, Ce sont des vidéos tournées dans le Périgord, en France donc !! Je me passe de détails, les commentaires sont avec les vidéos... et de toute façon les images parlent d'elles-même.

    C'est quoi le problème n°1. Les animaux sont traités comme de la simple marchandise, il faut aller vite, il faut faire du profit, On ne fait pas attention au bien être de l'animal.
    Dans la salle de couvoir, ça piaille ! Des centaines de canetons viennent de naître. Deux personnes s'affairent à trier mâles et femelles. Les mâles sont jeter dans des caissons bleus, quand la caisse est pleine, une caisse vide et posée par dessus, et remplie de nouveau à ras-bord. La tête coincée entre les barreaux de la caisse ou écrasée par la masse, les canetons en dessous étouffent.. Tous les mâles partent en élevage pour une durée de 80 jours.
    Problème n°2 Faire naitre chaque année 40MILLIONS de femelles.
    Quelques minutes après leur naissance, les femelles sont jetées dans une "boite à déchets", deux boites se remplissent. ça grouille ! les petites sont pleine de vie ! sa piaille !!
    Un couvercle est apposée sur une boite, "clips" la boite se ferme hermétiquement. Il actionne une manette. Quelques secondes après, la boite s'ouvre et plus un bruit, une grosse masse de duvet "jaune poussin" inerte, déversée ensuite dans une poubelle. gazée... (ou broyée suivant les élevages..)
    NAITRE POUR MOURIR ! Pourquoi ? Il se trouve que le foie des femelles est trop nervuré, donc "impropre" à la consommation..

    Problème n°3 30 millions d'oiseaux sont gavés chaque année en France, des milliers meurt pendant le gavage, l'élevage, le transport..
    Le gavage c'est quoi exactement ? C'est l'administration DE FORCE d'une quantité impressionnante de nourriture, dans l'estomac d'un canard en 2 à 3 secondes à l'aide d'un tuyau de 20-30cm de long, enfoncé dans la gorge jusqu'à l'estomac, relié à une pompe pneumatique. (l'équivalent de 10 à 15 kilo de spaghetti cuit ingéré en 3 secondes pour un homme,tous les jours pendant 2 à 3 semaines imaginez le résultat...)
    Durant cette période, les canards sont tous enfermés dans des cages exigües, où seul la tête dépasse. Ils ne peuvent ni se retourner, ni se lever, ni ouvrir leur ailes, imaginer la frustration, et cela pendant 2-3 semaines. Cela engendre des comportements non naturel, des lésions sur les ailes et les pattes (le sol étant grillagé et en hauteur..)
    Deux semaines après le début du gavage, le foie a plus de 10 fois son volume initiale, normal au vue du traitement... Le foie est alors malade, on parle de stéatose hépatique. troubles digestifs, difficultés respiratoires et maladies, c'est incompréhensible et inacceptable d'accepter cela.
    De plus, les canards sont des hybrides stériles obtenus par croisement entre un canard de barbarie mâle (Cairina moschata), et une femelle de canard domestique (Anas platyrhynchos). Ce sont des canards qui sont muets (pour les mâles) et qui ne savent pas voler. (muets, vous avez compris pourquoi...)
    Sachez que le gavage est déjà interdit dans certaines provinces autrichiennes, en République tchèque, au Danemark, en Finlande, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, en Norvège, en Pologne, en Irlande, en Suède, en Suisse, aux Pays-bas, et au Royaume-Uni. La Californie à même décider d'interdire le production ET la consommation de foie gras. hum.. Et la France ?
    Pourquoi le France n'a -t-elle pas encore interdit le gavage ?
    La plupart du foie gras mondial est produit transformé et consommé en France:
    83% de la production
    98% de la transformation
    90% de la consommation
    Et que la production mondiale de foie gras est de 20 500 tonnes (part française>17000)
    Et puis y'a question de terroir , de consommateur, d'argent... Les enjeux économiques sont énormes, pas étonnant que cette filière est du mal à se faire disloquer..
    Il faut arrêter de croire que les animaux sont bien traités, Il ne sont que de simple produits de consommation, ils défilent à la chaine dans ces élevages. Ils sont soit tués à la naissance pour les femelles. Soit foutus en élevage, gavés pendant 2 semaines, ils deviennent MALADE (Stéatose hépatique on a dit hein ?) ils sont ensuite transportés jusqu'à l'abattoir, électrocutés et égorgés, certains se réveille alors qu'ils ont la gorge tranché, (dois-je rappeler que ce canard est muet ?) hum.
    Je me rappel même d'une nana qui avait arrêter la culture de la fraise dans le Périgord lors de nos visites, pour se lancer dans le foie gras ! " Cela rapporte tellement d'argent !!" hum.

    Bref, Je sais ce que j'ai vu. Tous le monde devrait voir un centre de gavage, et après choisir ou non de cautionner ça. Je ne blâme personne encore une fois, j'étais une grande amatrice de foie gras, Mais quand on sait, On ne peut pas continuer. C'est TRES facile de fermer les yeux sur ce qui se passe derrière ces murs, et c'est tellement facile de prendre 2 MINUTES de son temps, regarder ce qu'on bouffe, regarder des videos, et se poser de SERIEUSES questions sur ce qu'on fait.
    Soyez des consommateurs responsables, ne cautionnez pas un acte aussi barbare que le foie gras, qui ne prend certainement pas en compte le bien être animal.
    iciici
    Divers articles sur Le foie gras en général...

    source PMAF (protection Mondiale des Animaux de Ferme)

    mercredi 25 février 2009

    Quand filière biologique et Véganisme ne s'accordent pas

    Aujourd'hui on va parler de moi, et de mes études. Si vous avez lu les articles précédents, vous savez que je sors d'un DUT génie biologique, en agronomie, fait en deux ans. Et que c'est en partie grâce au stage de fin d'année que je suis devenue végétarienne.

    Depuis que je suis toute petite, je m'intéresse énormément aux animaux, et je ne rêvais que d'une chose étant gamine, devenir vétérinaire ! (Comme beaucoup d'enfants me direz vous !) Sauf que moi ce désir s'est perpétué jusqu'à mes 20 ans.. et s'est soudainement arrêté lorsque je me suis vraiment rendu compte dans quoi j'allais mettre les pieds.


    "Stage d'application en exploitation agricole laitière et stage obligatoire de 3 semaines en Direction départementale des services vétérinaires et en abattoir."

    Voici à ce sujet le témoignage d'une étudiante en médecine vétérinaire (Certains me trouvaient "fou" d'associer "élevage" à "camps de concentration", ils reviendront sur leur jugement..)

    Les objectifs pédagogiques de la semaine en abattoir sont entre autres :

    - aborder un animal vivant
    - effectuer une inspection ante mortem
    - aborder une carcasse et des viscères

    - effectuer une inspection post mortem des carcasses et viscères correspondants
    - décrire le devenir des sous-produits et des différentes catégories de déchets
    source site École vétérinaire Alfort, Paris

    Je ne peux pas faire des études, qui ne collent pas avec mes convictions, même si au bout il y a un diplôme et un bon salaire à la clé.. Il me serait impossible de passer par ça et d'avoir la conscience tranquille par la suite. Il en va de même pour le stage en exploitation agricole laitière, je ne cautionne pas ce système, et je ne peux pas utiliser des animaux non humains à des fins pédagogiques.


    Résultats, j'étais partie en DUT pour faire vétérinaire, je change d'avis en cours de route, à la fin des deux années je ne savais absolument pas quoi faire, j'ai donc décidé d'aller en fac de BIO, dans l'optique (Plutôt pessimiste, vu les débouchés) de continuer en master écologie-environnement.


    Il se trouve que la fac ne me correspond pas du tout, les amphis, les horaires, le fonctionnement de la fac et cette non-structure permanente, font que je n'accroche pas. Mon moral s'écroule, mes notes aussi. Et les dissections obligatoires sous peine de sanctions ne m'aident point !

    Pourquoi je boycotte les TP de dissections ou les simples TP où un animal sert d'outil pédagogique ?

    A mon sens tous les animaux, Humains ou non humains, ont ce droit indéniable à la vie et au respect. Chaque individu doit pouvoir disposer de son corps comme bon lui semble. De ce fait utiliser des animaux non humains à des fins d'enseignements est tout à fait contraire à mes convictions les plus profondes.

    Il ne s'agit pas de sensiblerie comme je peux le voir à chaque Tp. (Bien que cela ne m'enchante pas d'aller ouvrir en deux un corps inerte et d'en extirper les organes) Il n'y a rien de plus agaçant que ces nanas qui refusent de disséquer une souris, mais qui vont s'ingurgiter dans la foulée un steak d'une vache égorgée sans aucune compassion, sans même se poser de questions. Ou est le lien logique ? la crédibilité ?
    C'est comme ceux qui disent qu'ils aiment les animaux plus que tout au monde tout en ayant un hamburger dans la bouche et une paire de chaussure en cuir au pied.
    Vous mangez les individus que vous respectez, vous ? hum pas moi. L'amour passe par le respect, non ? Vous aimez certains animaux (les bêbêtes à poils, celle qui sont mignonnes, douces..) et vous mangez les autres (Celles que vous trouvez pas forcement très mignonne,..) c'est tout. Et j'ai juste envie de dire, que c'est pas NORMAL. C'est du
    spécisme.
    Oui je pense qu'un animal non humains a AUTANT le droit de vivre qu'un homme, et je pense que les hommes n'ont absolument aucun droit sur eux..


    Durant le 1er semestre, j'ai échappé à toute les dissections, mon binôme se chargeant de tout faire. J'ai eu un entretien avec la directrice du département de licence biologie, qui m'a tout bonnement envoyer paître quand j'ai tenté de parler d'alternative à la dissection pour les étudiants qui ne pourraient pratiquer pour des raisons éthiques.

    Parce que il existe des alternatives à la dissection ! Le site de stop vivisection contient quelques témoignages et articles concernant la dissection.

    J'ai eu aussi droit à un prof de Tp (enseignant-chercheur) affirmant que la vivisection était interdite en France, que ce soit dans le cadre des études, ou dans la recherche. hum je crois qu'il pensait pas que j'étais autant calé sur ce sujet, je l'ai remis sagement à sa place..

    Enfin voilà, La dissection dans l'enseignement est une pratique barbare et dépassée, il existe beaucoup de logiciel très bien fait, qui font de bon outils pédagogiques, sans qu'on ait besoin d'ôter la vie d'un animal pour rien.

    Pour finir juste quelques chiffres :

    Selon les statistiques européennes sur le nombre d’animaux utilisés pour des expérimentations en 2002 : 341 967 animaux ont été utilisés dans l’enseignement, soit une augmentation de près de 300% par rapport à 1999.






    vendredi 6 février 2009

    J'ai "quitté la société de consommation" et ça fait un bien FOU.

    Je ne fais pas partie de cette société.
    J'évolue dans un monde qui pourri de l'intérieur.
    Je suis prisonnière du système malgré moi et je subis chaque jour la connerie humaine.

    Dans un monde où quand tu sors du lot on te montre du doigt, tu ne rentres pas dans le moule, tu es considéré comme différent.. je n'ai pas ma place.

    Dans un monde où tout le monde parle dans le dos de tout le monde car l'hypocrisie est maître mot, où les gens se crachent à la gueule, se jettent.. je n'ai pas ma place.

    Dans un monde où bouffer du cadavre est considéré comme normal, boire le lait d'une autre espèce alors qu'on est déjà sevré est considéré comme normal, porter la peau d'un animal crevé est considéré comme normal.. je n'ai pas ma place.

    Non je ne mange pas de viande, je ne bois pas de lait, je ne mange pas d'oeufs, ni de miel. Je ne porte pas la peau d'animaux morts sur les épaules et mes pulls ne sont pas en laine, en cachemire, je n'utilise pas de produits testés sur animaux, et je ne vais pas au cirque au zoo etc.. oui je suis vegan

    En plus de ça j'évite de boire des produits "sans sucre" (aspartame mon ami), je n'achète aucun produit tout fait, car je lis précautionneusement TOUTES les étiquettes et la majorité de ses produits contiennent maltodextrose, tartrazine, tetraborate de sodium.. EXTRÊMEMENT dangereux pour la santé ! (oui je connais bien mon sujet..) et je fais très attention à ce que je mange. Je cuisine tout chez moi, et c'est tellement meilleur !

    Non je ne suis pas parfaite, Je prend le bus/j'ai du synthétique (oups ! ça pollue) certain de mes produits viennent de chine, (mais ça ne t'inquiète pas je travaille à changer ça). mais moi j'ai le mérite de faire déjà quelque chose..

    Est ce que le fait de vouloir avoir un impact le plus petit possible sur la souffrance animal/humaine, de vouloir sauvegarder au mieux ma planète et ma santé fais de moi quelqu'un d'extrémiste ?

    je suis juste quelqu'un de censé qui a eu une ouverture d'esprit assez grande pour se remettre en questions. Est ce si difficile que ça que de se poser 5MINUTES et de réfléchir sérieusement sur le sujet ?

    Je suis tout à fait d'accord, c'est bien mieux de faire comme si on ne savait pas, histoire de rester dans le moule dans lequel on est depuis si longtemps qu'on en a pris la forme.. Confortablement installé dans son petit rôle de consommateur..

    Bah vous savez quoi ? je suis toute nouvelle dans le monde du Véganisme, je viens tout juste de sortir du moule ! ouille ! ça fait mal ! moi qui avait pris le plis depuis toutes ses années...
    Alors oui, je suis encore fragile, je m'emporte vite quand on me fais des blagues vaseuses sur le fait que j'ai choisi un mode de vie différent du votre, .. car c'est un sujet très sérieux ! Je ne fais d'ailleurs aucune entorse à mon régime alimentaire, car il ne s'agit pas " d'un simple régime alimentaire" , cela fais partie intégrante de mon mode de vie.

    Le Véganisme, c'est pas une lubie, c'est pas un "trip". Quand tu as ouvert les yeux sur ce qui se passe VRAIMENT autour de toi, quand tu as accepté de sortir juste deux minutes de ton petit moule en forme de mouton, tu ne peux plus dire que tu ne savais pas, et tu ne peux certainement pas continuer à vivre comme si tu ne savais rien ! parce que cela fait de toi un vrai hypocrite, une vie d'égoïste pur et dur.

    Oui manger de la viande cautionne le meurtre de plus de 54 000 000 000 d'animaux chaque année ( milliard oui oui )
    Non le veganisme n'est pas de la simple sensiblerie envers les animaux c'est plus profond que ça.
    Oui boire du lait est MAUVAIS pour la santé.
    Oui manger de la viande contribue à accroitre le gap entre pays riche et pays pauvre
    la liste est longue.

    Attention ! je ne blâme personne ! moi la première, j'étais encore dans ce moule agréable il y a peu ! je sais ce que c'est que d'être dedans ! mais je t'assures, t'es vraiment mieux quand t'as pas toute cette pression qui fait que finalement ce beau moule en forme de mouton fait de toi, bah.. un vrai mouton.


    Edit :
    8 ans après la rédaction de cet article, je m’aperçois que beaucoup de personnes qui m'envoient des message de haine n'ont pas compris que les guillemets sont là pour montrer que je n'ai pas vraiment "quitter" la société. Il s'agit évidemment d'une façon de parler pour montrer que j'ai choisis un autre style de vie, bien différent de celui que suivent la majorité des personnes.

    lundi 2 février 2009

    Fourrure : De la souffrance purement gratuite, pour la fantaisie de quelques p****

    Aujourd'hui on va parler fringue un peu. Vous avez surement dans vos placards des vestes en laine, des chaussures en cuir, et peut être des manteaux/écharpes en fourrure.

    N'importe quelle personne censée se doit d'être contre la fourrure.


    Des milliers d'animaux sont soit élevés et séquestrés dans des conditions tels qu'ils en deviennent fou, développent des maladies et souffrent sans aucun soin apporté (80%) soit capturés dans leur milieu naturel (20%)

    Tous les méthodes d'abattage ont pour but de ne pas abimer la fourrure, et comme il est plus facile d'arracher la peau de l'animal quand il est chaud, il est avantageux que l'animal soit encore vivant et conscient durant le dépeçage.

    L'électrocution anal, consiste en insérant dans le rectum de l'animal une tige en fer, et une autre dans sa gueule, le courant passe, mais le voltage n'est souvent pas assez fort, la mort est lente et douloureuse. Les chambre à gaz permettent d'aller plus vite, mais question d'économie, les doses sont faibles, les animaux sont seulement étourdis pendant le dépeçage.
    Une autre méthode, celle qui rapporte le plus.. où les animaux sont simplement dépecés vivants (attention vidéo choquante) les images parlent d'elles même.

    Ces animaux à poils sont élevés dans le SEUL but de permettre à des connasses de s'affrioler de jolies manteaux avec un col de fourrure (Ha oui y'a aussi des connards) Leur viande n'est pas consommée. De la souffrance purement gratuite, pour la fantaisie de quelques putes. Putain et ça c'est encore toléré à notre époque !

    Les élevages de renard et vison d'Europe ne sont pas mieux !
    Questions posées aux industries de la fourrure européennes

    Concernant les fourrures de lapins voici un
    rapport établie pas la CAFT (The Coaltion to Abolish Fur Trade) La fourrure n'est pas un déchet du commerce de la viande, mais belle et bien une filière a part entière, ici le "déchet" c'est la chair.

    Porter de la fourrure c'est porter la mort. On ne bataille pas sur ce point.